Un tailleur risque 2 ans de prison pour avoir engrossé la fille de sa restauratrice

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D’après ses dires, elle n’était pas au courant d’une quelconque liaison entre sa fille et le mis en cause. “Elle mettait du temps quand elle se rendait dans son atelier. Mais, je n’avais rien suspecté”, souligne-t-elle.

À son tour, le tailleur renseigne qu’il était en couple avec la mère de son fils depuis 2014.

“Elle m’avait dit qu’elle est née en 2000. Quand j’ai demandé sa main, sa mère a refusé, disant qu’il va la donner en mariage à un homme d’ethnie Sérère. Malgré cela, on continuait à se voir et à entretenir des rapports sexuels dans ma chambre”, a confessé le résident des Parcelles Assainies.

Il ajoute qu’il a assisté sa “copine” durant toute sa grossesse.

“Je l’accompagnais à l’hôpital pour ses visites prénatales. Après son accouchement le 15 septembre dernier, sa mère m’a réclamé 70.000 francs pour couvrir ses frais médicaux. La veille de la précédente fête de Tabaski, je lui ai envoyé 50.000 francs”, informe-t-il.

Poursuivant, il allègue qu’il se trouve dans la même situation que son enfant. “J’ai pas d’extrait de naissance c’est pourquoi je ne l’ai pas encore déclaré”, se dédouane-t-il. Constitué pour la défense des intérêts de la partie civile, Me Bachir Lô a réclamé la somme de 5 millions FCFA pour toutes causes et préjudices confondus.

Selon la robe noire, le prévenu qui s’est montré hautain et outrageant, ne mesure pas l’enjeu du geste qu’il a posé. “Il recevait la visite de la fille à l’insu de sa mère. Pénalement, les faits ne souffrent d’aucune contestation”, a-t-il défendu. Abondant dans le même sens, le ministère public a requis deux ans d’emprisonnement ferme contre le prévenu. Conseil de celui-ci, Me Michel Ndong a plaidé la relaxe.

L’affaire est mise en délibéré au 20 octobre prochain.

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