UNFPA pour le renforcement de la lutte contre le VIH et de l’accroissement de la prévention du SIDA et des infections sexuellement transmissibles auprès des personnes vivant avec un handicap en Afrique
L’édition 2019 de la Conférence internationale sur le SIDA et les infections sexuellement transmissibles en Afrique (ICASA 2019) s’est terminée à Kigali, au Rwanda, avec l’engagement du Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) de renforcer son rôle de leader au sein de la Coalition mondiale pour la prévention du VIH.
A la fin de la conférence de cinq jours, le directeur régional de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre, Mabingue Ngom s’est adressé aux participants au nom de la directrice exécutive de l’UNFPA, le Dr Natalia Kanem. Monsieur Ngom a renouvelé l’engagement de l’UNFPA à poursuivre le renforcement du partenariat alors que l’organisation cherche des solutions pour mettre fin au SIDA en Afrique.
« Nous pensons que ce n’est que par un véritable partenariat et une collaboration efficace que nous pourrons ensemble mettre fin à l’épidémie », a réitéré Mabingue Ngom. L’événement qui s’est tenu du 2 au 7 décembre 2019, au Kigali Convention Central, au Rwanda, a réuni plus de 8200 délégués de 521 pays.
L’une des sessions satellites a été consacrée à garantir que les personnes handicapées aient accès aux services de santé sexuelle et reproductive et à la prévention contre le VIH / SIDA et les violences basées sur le genre . La session était co-organisée par les bureaux régionaux de l’UNFPA pour l’Afrique de l’Est et du Sud, et pour l’Afrique de l’Ouest et du Centre avec le concours du Fonds Français MUSKOKA.
Avec une approche inclusive, la session était ouverte aux personnes handicapées, aux décideurs, aux partenaires de développement, aux responsables de programme, aux experts, aux personnes ressources et à tous les autres participants à la conférence.
Lors de l’ouverture de la conférence, le président rwandais Paul Kagamé a noté que « la bonne politique et la bonne gouvernance ont tout à voir avec la santé » et « qu’il n’y a pas de substitut à la construction d’une société inclusive et bienveillante ».
Selon une publication de l’OMS et de la Banque mondiale (2011), plus d’un milliard de personnes dans le monde vivent avec une forme de handicap, ce qui en fait la plus grande minorité. De plus, 80% d’entre eux vivent dans des pays aux ressources limitées. Enfin, les personnes vivant avec un handicap sont extrêmement vulnérables à l’infection par le VIH car elles sont davantage touchées par la pauvreté et la violence physique et sexuelle et ont moins accès aux programmes d’éducation sanitaire (ONUSIDA, 2015).
L’UNFPA et ses partenaires, cherchent à faire la lumière sur les besoins et les vulnérabilités en matière de santé sexuelle et reproductive (SSR) des personnes vivant avec un handicap. L’objectif général de la session était de créer un espace d’échange entre les personnes vivant avec un handicap, les associations travaillant avec elles, les décideurs et les participants à l’ICASA.
Dans ses remarques finales, Mabingue Ngom a remercié les dirigeants du Rwanda pour avoir accueilli la conférence ainsi que l’accueil de la structure Society for #AIDS en Afrique. Il a rappelé l’assurance de la collaboration et du soutien des Nations Unies.