Un peu plus d’une semaine après son éviction du poste de sélectionneur de l’équipe nationale du Maroc, Vahid Halilhodzic s’est confié au site bosnien Reprezentacija.ba. Apparu très affecté par son troisième licenciement après avoir qualifié son équipe en Coupe du monde, le tacticien de 69 ans a déversé son amertume.
«Tout ce qui s’est passé m’a durement heurté. Alors, suis-je maudit (il a été limogé pour la 3e fois de sa carrière après avoir qualifié un pays pour la Coupe du monde, ndlr) ? Selon les statistiques, je suis l’entraîneur le plus victorieux de leur histoire, mais bon, ça n’a pas l’air d’avoir d’importance. (…) Je suis désolé que cela m’arrive pour la troisième fois de ma carrière, d’autant plus que je sais combien de travail et d’efforts j’ai fourni», lance d’entrée Vahid.
Vahid envisage la retraite
L’ancien entraineur du PSG a admis qu’il aurait pu sauver sa tête, en acceptant de réintégrer Hakim Ziyech, écarté de la Tanière pour des raisons disciplinaires. «Je me fiche de ce que les gens vont penser de moi après ça. Je pouvais accepter tout ce qu’ils demandaient et rester, mais une fois qu’un entraîneur permet aux autres de décider qui jouera et ira à la Coupe du monde, alors il n’est plus entraîneur. La crédibilité des joueurs disparaît aussi immédiatement»
Vahid a conclu son entretien, en évoquant les offres qui lui sont parvenues depuis qu’il a été licencié. «Je n’ai jamais eu autant d’offres. Trois ou quatre équipes nationales m’ont appelé, comme beaucoup de clubs, mais pour le moment, je veux d’abord me reposer. Tout peut arriver, y compris mettre fin à ma carrière». Comme nous vous l’informions précédemment, Al Ahly Le Caire veut faire du Franco-bosniaque le successeur de Pitso Mosimane.
