Vérification des parrainages : Les « 5 manquements » décelés par la société civile

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Le groupe des sept (7) observateurs de la Société civile au niveau du Conseil constitutionnel a décelé pas moins de cinq « limites » lors des opérations de vérification des parrainages par les juges du Conseil constitutionnel. Face à la presse, ce lundi matin, dans un hôtel de la place, Moundiaye Cissé & Cie ont d’abord dénoncé la réglementation de l’ordre de passage, une situation qui, regrettent-ils, a donné lieu à des bousculades et violences au moment des dépôts.

Ils ont également déploré « l’absence de référentiel précis disponible pour tous les candidats pour éviter les erreurs matérielles, l’absence d’informations sur le logiciel de traitement des données utilisées (quel logiciel, comment a-t-il été paramétré, etc.) ».

Ce n’est pas tout. Car, d’après toujours le Professeur Babacar Gueye et ses camarades, il y a aussi « le manque d’informations détaillées pour les candidats sur les motifs des rejets autres que les doublons », mais également « la quasi inutilité des fiches de parrainages lors des opérations de contrôle et de vérification ».

Le Groupe des sept observateurs a, par ailleurs livré un certain nombre de « recommandations ». Parmi lesquelles, les conférenciers ont invité le ministère de l’Intérieur à « envisager un système de parrainage alternatif par des députés, des élus locaux ou des électeurs tel que préconisé par la société civile dans sa médiation entreprise lors des concertations sur le processus électoral ».

Face aux journalistes, la société civile a aussi conseillé de revoir le mode de traitement des données en réduisant au minimum le nombre de champs à vérifier. « Cela limiterait les marges d’erreurs lors de la collecte des parrainages et de la saisie des données contenues dans les fiches de parrainages », disent-ils.

Les membres de la société civile ont cependant salué le fait que les opérations de dépôt, de contrôle, de traitement ainsi que de l’édition du procès se soient faites en présence du candidat ou de son mandataire et des observateurs de la société civile. « Le candidat ou son mandataire a eu le droit, à chaque étape du processus, de poser des questions sur les opérations, et des réponses lui ont été toujours données », se sont-ils réjouis informant que « tous les candidats ont été traités de la même manière dans la salle où se déroulaient les opérations ».

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