La région de Diourbel a enregistré 275 nouveaux cas de personnes vivant avec le VIH/sida entre janvier et septembre 2019, a appris dimanche l’APS.
‘’Pour ce qui concerne les nouvelles infections pour l’année 2018, on a enregistré 421 nouveaux cas d’infection au VIH/sida. Pour l’année 2019, de janvier à septembre, on est à 275 nouveaux cas, ce qui n’est pas du tout négligeable’’, a révélé Mame Bousso Amar Khouma, point focal VIH de la région médicale.
Mme Khouma s’exprimait au terme d’une randonnée pédestre de sensibilisation organisée dans le cadre de la célébration de la journée mondiale de lutte contre la pandémie.
Elle signale que « 1.432 personnes, dont 95 enfants, ont été dépistées positives et suivies au niveau des différents sites de prise en charge de la région’’.
Selon elle, des efforts restent encore à faire dans le cadre du dépistage et la prise en charge des enfants.
‘’Même si le taux de prévalence est en dessous de la moyenne nationale, qui est de 0,5% et nous à 0,2%, c’est une situation qui est un peu alarmante pour ces deux dernières années, notamment dans le département de Mbacké’’, a-t-elle affirmé.
Mame Bousso Amar a invité les populations à se rendre dans les structures de santé pour faire le dépistage du VIH, qui est gratuit tout comme le suivi.
Selon elle, ‘’les populations de Diourbel doivent aller se faire dépister, et en cas de sérologie positive’’, suivre un traitement’’, car ‘’les médicaments sont disponibles, efficaces et gratuits de même que le dépistage’’.
La journée a été mise à profit pour ‘’lancer la campagne d’accélération de la prise en charge des enfants vivant avec le VIH, a expliqué Mme Khouma, par ailleurs responsable du bureau régional de l’éducation et de l’information pour la santé.
L’adjoint au gouverneur de Diourbel chargé du développement, Sidy Sarr Dièye, a déploré la stigmatisation dont sont victimes les personnes atteintes de cette maladie.
‘’Nous avons des réalités qui font que les personnes vivant avec le sida sont stigmatisées, raison pour laquelle ces dernières ne se rendent pas dans les structures de santé afin de bénéficier des traitements existants’’, a-t-il déploré.