Au Sénégal, la fréquence des violences basées sur le genre a fait l’objet d’une étude du Geste appuyé par les partenaires comme Onu femmes. Cette étude notifie 57,3% des violences au sein des ménages. Par rapport aux régions, Diourbel est plus touchée avec 72% Saint-Louis la moins touchée avec un taux de prévalence de 41,10%.
En effet, 24% des femmes âgées de 15 à 49 ans ont été excisées, 1/3 des filles mariées avant l’âge de 18 ans avec une prévalence très élevée dans la région de Kolda et aussi Tambacounda et Kédougou.
Ces violences ces peuvent être psychologiques, physiques sexuelles ou économiques. A ces violences s’ajoutent celles en ligne et celles basées sur des coutumes néfastes.
Selon l’enquête démographique et statistique (EDS) 2017, 60% des auteurs sont des hommes. Le taux est plus élevé en milieu rural. Les causes sont entre autres, le faible taux d’analphabétisme, la pauvreté la structure sociale avec le patriarcat et les hommes qui sont favorisés au détriment des femmes par certaines société, la persistance de certaines cultures et traditions, le faible niveau d’études et principalement l’absence de culture de dénonciation, rapporte Seneweb.