Quatre malfrats ont agressé Eugénie Willy Natrang aux abords de la mosquée Masaalikul Jinaan, en lui administrant un coup de bouteille d’alcool à la tête. Les agresseurs voulaient le déposséder de ses biens. Suite à une course-poursuite avec les policiers, seul Mame Cheikh Fall a été rattrapé. Le mis en cause sera déféré au parquet pour vol en réunion commis la nuit avec violence.
Dans la nuit du 20 au 21 janvier 2022, vers une heure matin, raconte « L’As », l’électromécanicien Eugène Willy Natrang avait quitté la station Shell sise à côté de la mosquée Masaalikul Jinaan où il travaille, pour rentrer à la Médina.
En cours de route, non loin du terrain de Colobane, il est intercepté par un groupe de quatre individus qui lui ont demandé l’heure qu’il était. Il ne savait pas qu’il avait affaire à des malfrats. Dès qu’il a sorti son portable, ces derniers se sont jetés sur lui, en le rouant de violents coups de poing. Alors qu’il voulait se défendre, il a été étranglé par Mame Cheikh Fall. Le reste de la bande en profite pour lui asséner à la tête de violents coups à l’aide d’une bouteille d’alcool vide. Déséquilibré, Eugène Willy Natrang a été dépouillé de ses deux téléphones portables de marque Samsung A51 et Tecno Camon 11, de son portefeuille contenant sa carte d’identité, son permis de conduire, sa carte Auchan et sa carte Wave, avant de prendre la fuite.
Sans tarder, M. Natrang se rapproche des policiers préposés au rond-point de Colobane pour raconter sa mésaventure. Ces derniers se mettent à la poursuite des agresseurs et interpellent le nommé Mame Cheikh Fall, au moment où les autres prenaient la fuite en escaladant le mur d’un domicile. Conduit au commissariat de la Médina et interrogé, Mame Cheikh Fall a reconnu les faits qui lui sont reprochés. Apprenti-chauffeur de son état, marié et père de deux enfants, il déclare qu’il était parti à une cérémonie religieuse communément appelée «Thiant» et qu’en rentrant vers une heure du matin, en compagnie de Cheikh Fall, Mara et Thierno, ils ont aperçu un individu qui marchait en direction du centre-ville
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«En le voyant seul, nous avons fait semblant de lui demander l’heure. Ce faisant, nous nous sommes jetés sur lui après l’avoir sommé de s’arrêter. C’est ainsi que nous sommes parvenus à le plaquer au sol avant d’emporter ses deux téléphones, son portefeuille. Après une courte course-poursuite avec les policiers, j’ai été interpellé avant de conduire ces derniers à l’endroit où j’avais jeté le portefeuille au moment où je tentais de m’échapper», a expliqué le mis en cause, qui fera face au parquet dans les jours à venir, pour vol en réunion commis la nuit avec violence.