Dans une de ses dernières éditions, « le témoin » quotidien avait révélé la décimation de la volaille à Kaolack où les poulets meurent mystérieusement en élevage, les uns après les autres. ce, à un rythme quotidien ! Pire dans certains quartiers de Kaolack comme Ndangane, Passoire Ndorong et Boustane, le taux de mortalité semble très élevé. Mais qu’est-ce qui décimait ces volailles à Kaolack ? Personne ne saurait le dire ! Si les uns parlaient d’une grippe aviaire, d’autres avançaient l’effet d’une canicule à Kaolack où la une température vacillait entre 39° et 42°.
Presque deux semaines après la parution de l’article dans les colonnes du journal Le Témoin, un docteur vétérinaire a appelé pour édifier lecteurs de nos confrères et acteurs de l’élevage sur le phénomène en ces termes : « J’ai lu avec beaucoup d’intérêt et de curiosité l’article du journal « Le Témoin ». Après m’être rendu à Kaolack, je peux vous affirmer qu’il n’y a aucune maladie inconnue de la région. C’est juste l’effet de la chaleur qui décime la volaille. Une chaleur aggravée par le couvre-feu, période durant laquelle le transport des poussins de Dakar vers Kaolack se fait en pleine journée et dans des véhicules non climatisés. Un transport souvent clandestin si les éleveurs n’ont pas d’autorisation de voyager. Du coup, les poussins meurent dès leur arrivée à Kaolack ou une semaine après » explique notre spécialiste.
Pour expliquer ces morts en cascade, il souligne que « la volaille est très sensible à la chaleur. c’est ce qu’on appelle stress thermique. Durant les périodes de forte chaleur, ce genre de stress est fréquent dans des régions excessivement chaudes comme Kaolack » explique notre docteur vétérinaire. en conclusion, il regrette le fait que de nombreux éleveurs ont vu leurs opérations « Poulets de Korité »… déplumée par la canicule.