Yankhoba Diattara a fait face à la presse, ce vendredi, dans l’après-midi. Ce, pour apporter une réplique aux leaders de l’opposition, notamment Ousmane Sonko sur ses menaces de non-tenue des élections législatives du 31 juillet , si la liste nationale de Yewwi Askan Wi n’est pas déclarée recevable.
Très en colère, le ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications , a déclaré la guerre au leader de Pastef et de la coalition Yewwi Askan Wi.
« Nous avons une opposition irresponsable. On a fait plus de 30 ans dans la scène politique, on a jamais vu une telle opposition. Pour cette raison, nous jeunes de la coalition Benno Bokk Yakkar, nous avons décidé de mettre en place un mouvement dénommé PARE pour faire face à ces jeunes qui incarnent l’opposition. Dans tous les régimes de ce pays, on a jamais vu une opposition inconsciente comme celle ci. Quand ces gens de l’opposition prennent la parole, tout le monde se sent en danger. Il faut que cela arrête. Nous n’avons pas le droit de regarder ces gens brûler le pays », a laissé entendre Yankhoba Diattara, devant les journalistes.
Il déclenche la bataille contre le maire de Ziguinchor. « Ousmane Sonko a attaqué toutes les institutions de la République à savoir le président Macky Sall, le Conseil Constitutionnel ».
« Il faut que cette rébellion agissante qu’il incarne cesse. Cette rébellion doit être éduquée. Les Sénégalais connaissent des débats d’idées mais pas de verser le pays dans le sang et de la violence. Il faut que Sonko respecte ses patrons en politique », a assuré le ministre de l’Economie numérique et des Télécommunications.
Il ajoute : « Ousmane Sonko est trop petit pour réduire ce pays en cendre. Il est trop petit pour apporter la guerre civile dans ce pays. Il est trop petit pour prendre la jeunesse et attaquer les gens qui incarnent la République ».
« Je n’ai jamais vu plus indiscipliné que lui. Je ne comprends pas pourquoi il a cette prétention d’injustice. Sonko, il faut que tu arrêtes », a-t-il pesté.
Yankhoba Diattara assure que les élections auront bel et bien lieu.