Commerce, les acteurs s’unissent et posent des actes

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L’association Sénégalaise des commerçants et délégués de marchés (Ascodem) est créée le 26 Octobre 2016 et dirigée par Mbaye Ndiaye. Elle a l’objectif d’unir ses membres animés d’un même idéal  en créant entre eux des liens d’entente et de solidarité pour améliorer leurs conditions de vie et de travail.

Parcourant le pays, Ascodem compte 103 marchés dans la capitale sénégalaise, 28 à Touba  et dans les régions comme Louga, Thiès, Diourbel , Kaolack et St Louis.

« Dans le cadre de sa politique de développement humain, économique sociale et solidaire, Ascodem a choisi la voie de la citoyenneté » explique M Ndiaye. « C’est ce devoir citoyen qui nous anime et nous a fait prendre conscience que l’Etat est incontournable pour  la réalisation des objectifs que nous nous sommes fixé ».

Le président Mbaye Ndiaye constate que « Le commerce  est un socle de développement universel  et Ascodem soucieux des  conditions de vie et travail des commerçants au Sénégal en particulier ». Cependant il reconnait que: « La vétusté des marches au niveau national, l’anarchie qui sévit dans nos marchés, les risques incendiaires issus des installations électriques anarchiques et des restaurants, les dortoirs favorisant la débauche et les vols de nuit dans les marchés, l’insalubrité favorisant des maladies infectieuses comme la tuberculose et le cancer, le manque de dispositif sécuritaire tels que les bouches d’incendie, l’obstruction des voies d’accès.

Le président de l’Ascodem n’a pas manqué de constater que le déficit de communication entre les commerçants, les délégués responsables des marchés et les autorités municipales et le manque de considération de ces autorités municipales vis-à-vis des déléguées de marchés.

Après toutes ces remarques, les commerçants admettent que la modernisation des marchés, tel que proposée par le Chef de l’état  est une nécessité, la modernisation des marchés est un processus de promotion du travail décent et la modernisation des marchés peut être une passerelle pour formaliser les travailleurs et acteurs de l’économie informelle.

Pour conclure, et partant de ces faits, l’Ascodem demande une participation inclusive en amont et aval dans tous les programmes de l’Etat concernant les acteurs des marchés, la mise en place d’un cadre de concertation permanent pouvant permettre à l’état de pouvoir superviser les relations entre les municipalités et les commerçants. L’Ascodem, dans sa référence aux objectifs de développement durable et toujours engagé dans l’attitude positive, adhère à tous les programmes  d’émergence qui suscitent un enthousiasme et un charme populaire.

 

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