Le coordonnateur de Pastef Suisse, Abib Diop, a l’intime conviction que toute l’opposition devait se ranger derrière la personnalité qui incarne le leadership, au vu de la dernière présidentielle et du nouveau contexte politique. Pour lui, la maturité de l’électeur sénégalais, serait le seul levier qui pourrait faire la différence, avec un vote utile, dicté par la pleine mesure des enjeux de l’heure et par un sursaut patriotique.
Changements…
“Et de trois pour les coalitions annoncées officiellement par des partis de l’opposition”, déclare Abib Diop. D’après lui, c’est à se demander si ces derniers mesurent la portée des changements intervenus au niveau du code électoral. “En effet, faudrait-il le rappeler, les maires et Présidents de conseils départementaux seront élus au suffrage universel direct et à un seul tour; autrement dit les têtes de listes, qui remporteront le plus de voix et sans nécessairement détenir une majorité absolue, seront élus”, ajoute-t-il.
Couteau à double tranchant…
A l’en croire, ce changement, nonobstant le pouvoir qu’il donne aux électeurs d’avoir la latitude de choisir les chefs des collectivités territoriales, constitue un couteau à double tranchant pour l’opposition et la mouvance présidentielle. Et ces deux parties prenantes devront faire face aux risques « d’illégitimité » pour les gagnants et de remords pour les perdants qui engrangeraient ensemble, une majorité absolue.
Manœuvre…
Pour le membre de Pastef, le parti au pouvoir et ses alliés qui baignent dans une pléthore de moyens financiers et logistiques, sont à même de limiter la dislocation en leur sein et de récompenser les frustrés! “Hélas, l’opposition n’a pas cette marge de manœuvre; elle est condamnée à s’unir ou à disparaître. Ce nouveau mode de scrutin indique l’impérieuse nécessité d’avoir une unité de l’opposition”, poursuit M. Diop. Selon lui, ce qui précède, démontre clairement que la kyrielle de coalitions de l’opposition est profitable à Benno Bokk Yakaar.
