Les États-Unis ont appelé mercredi la Birmanie à libérer «immédiatement» le journaliste américain Danny Fenster, arrêté en mai et désormais passible de la prison à vie après une nouvelle inculpation pour terrorisme et sédition.
«Danny devrait être libéré immédiatement. Son maintien en détention est inacceptable. Le journalisme n’est pas un crime», a déclaré un porte-parole de la diplomatie des États-Unis. Disant être «au courant» des nouveaux chefs d’accusation à l’encontre de Danny Fenster, il a dénoncé «la nature profondément injuste de la détention de Danny».
Le journaliste, qui a été arrêté alors qu’il tentait de quitter le pays en mai et était déjà poursuivi pour incitation à la dissidence, association illégale et pour avoir enfreint la loi sur l’immigration, est désormais visé par ces deux nouveaux chefs d’accusation de terrorisme et sédition, a déclaré mercredi à l’AFP son avocat Than Zaw Aung.
Une condamnation en Birmanie au titre de la loi antiterroriste est passible d’une peine allant jusqu’à la prison à vie.