Charlatanisme et escroquerie : un professeur hypnotisé et perd plus de 6 millions de F Cfa

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Voulant une promotion dans l’enseignement, Sanou Cor est tombé sur Moussa Sow et son grand-père qui l’ont fait contracter des dettes avant de fondre dans la nature.

En effet, Professeur de son état, Sanou qui voulait une position hiérarchique plus importante dans l’enseignement, a eu la malchance de rencontré Moussa Sow au rond-point Case Ba.

« Premièrement, il m’a réclamé la somme de 1.800.000 francs. Il m’avait dit qu’il allait acheter des chameaux qu’il va sacrifier. Mon frère m’a prêté 2.000.000 de francs et je lui ai remis 1.900.000 francs », raconte le plaignant. Pour continuer à satisfaire les demandes récurrentes de Moussa Sow et son grand-père, Sanou révèle avoir consenti 2 prêts bancaires et emprunté de l’argent à son école.

Heureusement pour Sanou Cor, c’est grâce à un taslimane que lui a donné son élève qui l’a aidé à se détacher des basques du Moussa Sow.

« Ce même jour, Moussa et son grand-père m’ont appelé et me mettaient la pression. Pis, ils me menaçaient, disant que si je ne cédais pas à leur demande, ils allaient sacrifier toute ma famille. Ils m’ont dit qu’ils vont détruire quiconque viendra chez eux leur réclamer de l’argent. C’est ainsi que j’ai porté plainte et le prévenu et sa famille ont promis de me payer le préjudice que j’ai subi, soit 6.773.000 francs. Ils m’ont donné un acompte de 3.000.000 de francs. Je lui ai demandé de me rembourser juste les 3.000.000 et de laisser tomber le reste. Il a ainsi pris l’engagement de me payer dans 4 mois. Mais grande fut ma surprise qu’au bout de ce délai, Moussa était non seulement injoignable mais introuvable ».

Retrouvé par la section de recherches après des investigations, le prévenu Moussa Sow a reconnu à la barre du tribunal des flagrants délits de Dakar, avoir encaissé l’argent de la partie civile mais ignore le montant exact.

Le tribunal, après délibéré a relaxé Moussa Sow du délit de menace de mort avant de le déclarer coupable de charlatanisme et d’escroquerie. Pour la répression, il l’a condamné à une peine ferme de 3 mois et à payer la somme de 4.773.000 francs à la partie civile. La contrainte par corps est fixée au maximum.

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