L’intégration des questions «socialement vives» que sont la santé de la reproduction, le développement durable, l’employabilité des jeunes, les violences sur le genre, l’environnement, la citoyenneté dans le système éducatif sénégalais, s’impose de plus en plus. Chacune de ces questions dispose d’un curriculum en marge du curriculum formel.
Pour que les élèves assimilent ces matières dans un cadre formel, le projet d’appui au renouveau des curricula (PARC) a démarré une série de séminaires de formation des acteurs. Cette formation concerne 25 inspecteurs de l’enseignement moyen secondaire, des formateurs, des inspecteurs de l’éducation et de la formation (IEF) et des professeurs «craie en main» de sciences de la vie et de la terre, d’économie familiale et sociale.
Coordonnateur du bassin sud, qui regroupe les régions de Ziguinchor, Kolda et Sédhiou, Mamadou Wélé informe qu’au cours de ces ateliers de deux jours chaque, portant spécifiquement sur la santé de la reproduction, il est attendu des participants des simulations de cours intégrant dans l’enseignement ce thème plus que d’actualité.
L’objectif, selon l’Inspecteur de l’enseignement moyen secondaire Abdoulaye Djiby Tall, un des formateurs, est de revoir les curricula de l’école de base à l’université pour les unifier et les rendre plus cohérents.
Pour le coordonnateur pédagogique au PARC, il est souhaité que l’élève du préscolaire qui arrive à l’élémentaire puisse se retrouver. Qu’arrivé au collège qu’il ne soit pas désorienté, qu’au lycée qu’il sente la même continuité et enfin à l’université, qu’il continue de s’épanouir dans ce même cadre harmonisé qu’on est en train de créer.
