Les journalistes ont eu chaud, au centre-ville, ce vendredi après-midi. A l’occasion de la marche du collectif de « Noo Lank ». A l’appel d’un commandement de la police, bien identifié, des journalistes ont été gazés traqués, comme pas possible par les forces de l’ordre. Jusqu’à leurs derniers retranchements. Ceci, à la grande colère de Bamba Kassé, Sg du Synpics.
Le Synpics indigné condamne
Le secrétaire général du Synpics, indigné, a condamné, jusqu’à la dernière énergie, ces bavures policières contre des journalistes, lors de la manif du collectif Noo Lank. Des actes, dit-il, qui n’honorent pas le Sénégal.
« C’est inacceptable ! Dans la mesure où les autorités qui coiffent cette opération ont été mises au courant de ce qui s’est passé. Mais elles sont restées de marbre », lâche, dépité, Bamba Kassé.
Le bourreau des journalistes identifié
A l’en croire, ce commandant de la police sur le terrain qui a donné l’ordre de mâter les journalistes, a été bien identifié. « Et, et force restera à la loi. Ce policier affirme que ce sont les journalistes qui mettent le feu aux poudres ».
« Que l’on sache qu’on n’est plus au moyen âge, encore moins en 1960. On est à l’air du numérique, les images sont là pour le confondre. Qu’il sache que l’ordre qu’il donnait a été enregistré ».
« Que l’on sache également que les journalistes font leur travail de la même manière que les policiers. Mieux, ils sont aussi protégés juridiquement autant que les policiers.
Hélas, balance Bamba Kassé, la mort dans l’âme, « il y a toujours dans un groupe des gens qui pensent qu’ils sont au moyen âge ».
Venus massivement couvrir la manifestation du collectif Ñoo lank contre le coût de l’électricité, pas moins de 3 journalistes ont été arrêtés. Les 2 viennent tout juste d’être libérés, le 3e est présentement au commissariat central. Il s’agit de Migui Marème Ndiaye de Iradio. Il a été interpellé alors qu’il était dans l’exercice de ses fonctions.