Accusé de viol, Sitor Ndour l’ex Dg du Coud livre sa part des faits

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À ce moment précis, l’ancien Directeur général du Coud (Centre des Œuvres Universitaires de Dakar) et membre de l’Apr, Sitor Ndour connaissait la nature des accusations le visant pour des «faits présumés de viols» sur sa femme de ménage de 16 ans. Le viol aurait même été confirmé par une sage femme en service au centre de santé Philippe Maguilien Senghor, qui aurait prélevé du sperme dans l’appareil génital de la fille.

Interpellé sur la question, Sitor Ndour a répondu tout en préparant un démenti dans lequel il s’était senti contraint d’aller très loin dans les révélations sur sa vie intime.

Sans grande surprise, Sitor Ndour a nié en bloc les accusations de viol portées contre sa personne. « Rien dans cette histoire n’est vrai. On a affaire à des spécialistes de l’arnaque et de l’extorsion de fonds. Au moment venu, je prendrai mes responsabilités. C’est une affaire pendante devant la justice et c’est pour cela que je ne peux pas me prononcer », a-t-il déclaré.

Les accusations de viols ont été portées par la mère de la jeune dame. D’après elle, c’est à la veille de la Tabaski que la fille, née en décembre 2005, a été recrutée comme femme de ménage par le sieur Ndour. « Ses tâches étaient de prendre soin des trois filles de son patron et de sa femme qui ne jouirait pas de ses facultés mentales, pour un salaire de 45000 FCFA », a raconté la mère de la présumée victime.

Elle enfonce : « C’est au troisième jour de travail , le lundi, lendemain de la Tabaski, que l’homme, après le déjeuner, a ordonné à ses filles d’aller faire la sieste ainsi qu’à la bonne qui est installée dans une chambre séparée. Quelques minutes plus tard, il s’introduit dans la chambre avant de sécuriser la porte et de neutraliser la fille pour accomplir sa sale besogne. Malgré les cris et appels au secours de la fille, personne n’a réagi, sûrement parce que les filles étaient dans leur chambre à l’étage et que et la maîtresse de maison était absente des lieux. C’est une fois que l’homme a rejoint sa chambre après avoir accompli son acte, que la petite s’est échappée pour aller tout raconter à sa famille ».

D’après elle, le viol a été confirmé par une sage femme en service au centre de santé Philippe Maguilien Senghor qui aurait prélevé du sperme dans l’appareil génital de la fille. La famille de la jeune fille prétend détenir un certificat médical attestant du viol et un enregistrement de vocal sue lequel Sitor Ndour tenterait de les soudoyer pour faire taire l’affaire.

Munis de ces pièces, ils ont déposé plainte à la gendarmerie de la Foire. À signaler que la sage femme qui avait attesté le viol après prélèvement de sperme, a changé de version. Un deuxième test a alors été fait à l’hôpital Idrissa Pouye (ex CTO).

Par ailleurs, poursuit la dame : « les éléments de la gendarmerie ont entendu le violeur chez lui et procédé à une reconstitution des faits avec la fille. Lors de cette étape, une tache a attiré l’attention des enquêteurs qui ont fini par confisquer le drap sur lequel cette tache a été retrouvée. Ils ont ensuite saisi les vêtements portés par l’homme lors de sa forfaiture, pour des analyses ».

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