Afrique : les dictateurs des temps modernes… Condé, ADO, Talon

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Retrait de la Côte d’Ivoire dela cour africaine des droits de l’homme : La manœuvre pour éliminer Guillaume Soro de l’élection présidentielle

Même en cette période de guerre contre l’ennemi le plus dangereux, le plus vicieux car invisible auquel l’humanité entière se trouve confrontée, les tyrans en Afrique ne baissent toujours pas les bras. Rien ne vaut pour eux, si ce n’est de mieux asseoir leurs pouvoirs ou alors de quitter mais en les laissant entre des mains plus rassurantes pour elles, car leur permettant de mieux assurer leurs arrières.

Rien que pour tordre la Constitution en Guinée pour lui permettre de briguer un troisième mandat, Alpha Condé, n’a pas hésité à envoyer toute sa soldatesque pour tirer sur son peuple qui s’élève contre une telle dictature.

Au Bénin, le pouvoir de Patrice Talon a décidé de ne plus reconnaître la Cour africaine des droits de l’homme basée à Arusha. Il semble que c’est la nouvelle trouvaille des dictateurs en Afrique.

Le gouvernement ivoirien vient depuis hier mardi 28 avril « de retirer la déclaration de compétence prévue au protocole relatif à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples », selon un communiqué signé par Sidi Tiémoko Touré, son porte-parole. Une déclaration qui survient au lendemain de la condamnation par les tribunaux ivoiriens de l’ancien Premier ministre de la Côte d’Ivoire, ex-Président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro. Ce dernier est reconnu coupable de recel de deniers publics détournés et de blanchiment de capitaux. Il est ainsi condamné à 20 ans de prison ferme, 4,5 milliards FCFA et à la privation de ses droits civiques pour une période de 5 ans.

Malgré cette condamnation qui le prive de ses droits civiques pour une période de 5 ans, Guillaume Soro considéré comme le principal challenger à la prochaine élection présidentielle, reste plus que jamais déterminé à aller jusqu’au bout de ses intentions. Aussitôt, le verdict le concernant, rendu, le voilà qui déclare : « C’est une sentence qui ne nous émeut absolument pas. La parodie de procès à laquelle nous avons assisté ce jour est la preuve ultime que l’Etat de droit est définitivement enterré par Alassane Ouattara ».

C’est donc pour couper les herbes aux pieds des organisations de la société civile ivoirienne, de tous les démocrates de ce pays qui ne manqueront de saisir à nouveau la Cour africaine des droits de l’homme et des peuples qui a déjà demandé la suspension des poursuites contre Guillaume Soro qu’il refuse d’appliquer jusqu’ici, que le gouvernement de la Côte d’Ivoire a décidé de se retirer au protocole relatif à la Charte africaine des droits de l’homme et des peuples.

Une posture que tous les patriotes et démocrates en Afrique doivent se lever ensemble et unis pour combattre de toutes les forces.

 

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