Le refus d’Ousmane Sonko de signer la charte de la non-violence, mise sur pied par le Cadre unitaire de l’islam, suscite beaucoup de polémiques ces derniers jours. Cette décision du leader du Pastef démontre, selon Adji Marième Diallo, leader du mouvement Sénégal Mo Soxla Macky (Sms), le caractère irresponsable des membres de l’opposition et leur attitude belliqueuse.
« Nous prônons la paix dans ce pays. Celui qui ne veut pas signer la charte de la paix, on se demande ce qu’il veut. Ousmane Sonko doit dire ce qu’il veut pour ce pays. Nous n’allons plus accepter qu’on envoie nos enfants au front, au risque de leur vie », préviennent Adji Marième Diallo et ses camarades qui procédaient, hier, au lancement de leur mouvement.
Madame Diallo, qui est par ailleurs conseillère départementale de Kolda, appelle les partisans de l’APR et de la mouvance présidentielle à la retenue.
« Je demande à mes camarades de parti et de Benno Bokk Yaakaar de taire leurs querelles d’abord et de ne pas répondre à la provocation. On ne doit pas mettre de pression au président qui a beaucoup de charge de travail », dit-elle.
Le mouvement Sms compte porter le combat de la paix et la non-violence dans les endroits les plus reculés, pour éviter au Sénégal toute tentative de déstabilisation, mais également contre les »multinationales qui viendront pour nous diviser pour mieux régner ».