Collectif « Noo Lank » claque la porte d’un cadre de la société civile qui refuse de prendre position sur le 3e mandat
Alors qu’elle doit faire bloc pour espérer peser sur le processus démocratique, la société civile sénégalaise continue de se déchirer. Après les fissures enregistrées en son sein après la déclaration de Ousmane Sonko disant qu’il ne signerait pas la charte de non-violence du cadre unitaire de l’Islam au Sénégal, les choses se compliquent au niveau de la société civile sénégalaise.
Hier, le collectif Noo Lank a publié un communiqué pour se démarquer de l’approche de l’autre partie de la société civile, l’accusant de manquer de réalisme et remettant en question leur engagement à jouer le rôle d’arbitre du jeu politique. A l’origine de ce clash, le refus d’une partie des acteurs d’inscrire dans la charte de la paix «de principe élémentaire de la non candidature du Président Macky Sall en 2024».
Saly Diouf