Condamnation ferme pour Madiambal: La descente aux enfers d’un «journaliste pyromane» (Seybani Sougou)

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Le verdict du 17 juin 2021, est un avertissement sans frais pour tous les mercenaires de plume à la solde du régime, qui versent dans la falsification des faits, la diffamation et l’arrogance outrancière. Le temps de l’impunité est révolu pour une certaine presse corrompue et toxique, la presse du palais, qui se croyait intouchable (hors de portée).

Pour Madiambal, c’est le début d’une véritable descente aux enfers judiciaire : trois (3) mois de prison ferme, 600 000 F CFA d’amende et 5 millions de F CFA de dommages et intérêts ; c’est une condamnation sévère qui a été prononcée par le tribunal correctionnel de Dakar à son encontre (prison ferme). Durant tout le procès, le journaliste pyromane qui s’épanchait dans les médias, inventait un rapport de l’Union européenne qui n’existait pas et exhibait des pseudo preuves, fruit de son imagination fertile, n’a jamais pu apporter la moindre preuve de ses allégations mensongères et fantaisistes contre le Juge TELIKO.

En retenant que le délit de diffamation est clairement établi dans cette affaire, la main des juges n’a pas tremblé. Le verdict est d’autant plus exemplaire que le tribunal correctionnel a ordonné l’exécution provisoire pour les intérêts civils et la publication du jugement dans le journal le Quotidien et d’autres journaux de la place, à ses frais. L’exécution provisoire signifie que même si Madiambal DIAGNE fait appel du jugement rendu en première instance (c’est son droit), il devra dès maintenant payer les dommages et intérêts qui s’élèvent à 5 millions de F CFA. Par ailleurs, il devra publier la décision du tribunal dans son propre journal « Le Quotidien », avec une astreinte de 100 000 CFA par jour de retard. Par la publication de la décision le condamnant dans son journal, Madiambal sera l’artisan de sa propre humiliation.

Ce verdict qui rétablit totalement l’honneur du Juge TELIKO est accompagné d’une motivation qui, pour le prévenu, emporte également une condamnation morale : le journalisme, ce n’est pas le mensonge, l’approximation, le jugement à l’emporte-pièce, et le mercenariat (articles de complaisance, sur commande, au plus offrant). L’éthique d’un journaliste, c’est de publier des informations dont l’origine est connue, vérifiée, recoupée. C’est s’interdire la calomnie, la diffamation et les accusations sans fondement. C’est refuser toute subordination contraire à la déontologie. Dans son ouvrage « les nouveaux chiens de garde », Serge Halimi dénonçait un certain type de journalisme ; un journalisme de soumission, de connivence avec le pouvoir. Par ses pratiques abjectes (journalisme de caniveau), Madiambal DIAGNE a jeté l’opprobre et le discrédit sur sa profession. Avec cette condamnation sans équivoque, nul doute que les « lundis de Madiambal » auront moins de saveur auprès des lecteurs. Madiambal DIAGNE l’aura appris à ses dépens : « la calomnie finit toujours par emporter le calomniateur ».

Madiambal a aggravé son cas en affirmant après le verdict que les juges l’ont condamné par « corporatisme et solidarité envers TELIKO ». Madiambal ignore t’il que ce sont des magistrats de la Cour d’appel qui vont connaitre de cette affaire s’il décide de faire appel ? Si Madiambal est cohérent avec lui-même, qu’il renonce à faire appel ! Nous le lui conseillons fortement.

Seybani SOUGOU

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