Des jeunes filles outrées par la déliquescence du parc de Hann écrivent à la Première Dame

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Elles sont jeunes, attentionnées et très regardant sur les conditions exécrables que vivent les animaux du parc zoologique Hann. Pour ce faire, elles en appellent à la Première Dame de la république pour sauver ce patrimoine national.(Karine Saleh
Jana Khalil, Diana Dahrouge ).

A l’attention de Mme Marième Faye Sall, Première Dame du Sénégal, et de tous les visiteurs du Parc Zoologique de Hann.

(…) Mme. Marième Faye Sall, vous êtes une femme de respect. Une femme engagée et une Première Dame exemplaire. Est-ce trop ambitieux d’aspirer à des conditions meilleures pour nos chers animaux ? Est-ce trop enfantin de rêver d’un environnement sain, de nourriture suffisante et d’un entretien adéquat pour ces êtres vivants ? Est-ce idyllique d’imaginer qu’un patrimoine national soit la fierté d’un pays ?
Je vous écris cette lettre, peinée de voir ce qu’est devenu le célèbre Parc Zoologique de Hann, mais je vous écris avant tout afin de vous interpeller.
Je vous demande donc, Mme la Première Dame, de porter votre attention sur la vie des animaux peuplant le zoo. Le Parc de Hann est un espace magnifique, vaste, et très visité. Mais je ne peux associer à ce Parc des adjectifs mélioratifs quant à la condition des animaux. Un zoo nécessite des individus portant une certaine attache à ces êtres, mais surtout une hygiène sans faille, un entretien des cages, un apport alimentaire suffisant et adapté aux animaux, afin de les voir se développer dans les conditions les plus adéquates. Et pour permettre au Parc de Hann d’accéder à tout cela, il est indispensable d’y apporter les fonds nécessaires. Il est indispensable de contribuer à l’entretien durable de ce patrimoine national.
Je vous fais alors part de mon souhait le plus cher, Mme la Première Dame : voir l’Etat Sénégalais apporter de l’aide aux animaux du Parc Zoologique de Hann, évaluer et contribuer aux frais nécessaires à leur confort. Les animaux sont des êtres inoffensifs, qui n’ont malheureusement pas de parole. Alors je me suis portée volontaire aujourd’hui, Mme la Première Dame, pour la leur offrir, et associer des mots à leur regard vide, leurs cris de détresse, leur corps chétifs.

 

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