Sebastian Kurz, dont le pays a été touché récemment par un attentat, va être reçu à l’Elysée mardi. L’entrevue débouchera sur une visioconférence avec Angela Merkel et le président du Conseil européen, Charles Michel.
En juillet, Sebastian Kurz faisait figure d’adversaire au niveau européen à cause de son opposition résolue au plan de sauvetage de l’Union européenne (UE) de 750 milliards d’euros, destiné à lutter contre les effets du Covid-19. Quatre mois plus tard, le chancelier conservateur autrichien va être reçu en personne, mardi 10 novembre, à l’Elysée pour un déjeuner, suivi d’un mini-sommet européen sur la manière de muscler la réponse du continent face au terrorisme. Leur entrevue débouchera ensuite sur une visioconférence, réunissant la chancelière allemande, Angela Merkel, à Berlin, ainsi que le président du Conseil européen, Charles Michel, et la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, à Bruxelles.
Depuis que Vienne a été touché par un attentat ayant fait quatre morts, lundi 2 novembre, l’Autriche est devenue une alliée d’Emmanuel Macron dans sa lutte contre l’islam radical. Une semaine après cet attentat, qui a suivi celui de Nice, ce rendez-vous à l’initiative du président français est censé mettre en scène la coopération européenne contre « un ennemi commun ». Une manière pour Paris d’afficher un nouveau soutien dans le combat contre l’islam radical et le « séparatisme ». « L’attentat de Vienne montre que la lutte doit être commune car cela nous concerne tous », argumente l’Elysée.
Infosrewmi avec Lemonde