Exportation oignon du Diobass: «Nous avons réglé le problème de la qualité » (Alioune Sarr)

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L’amélioration de la filière oignon au Sénégal est en bonne voie et ce, grâce à l’apport d’une société néerlandaise qui s’active dans la culture de l’oignon dans la commune de Diobass, département de Thiès. Lors de la cérémonie de réception du nouveau marché de Ngolfagning dans ladite localité, le ministre et maire de Notto Diobass, Alioune Sarr, a vanté la qualité de la production locale qui est aujourd’hui exportée vers l’Europe et l’Afrique. Il a appelé à la création d’unités industrielles en vue de la transformation de la production locale sur place.

La société hollandaise «Lion agricole du Diobass » exploite depuis trois ans, 100 hectares d’oignon à Ngolfagnigue dans le Diobass et met sur le marché local et international sa production d’oignon. Une percée réussie grâce à un partenariat qui, souligne le ministre Alioune Sarr, « vise à développer l’agriculture commerciale alignée sur les standards internationaux ». Avec la formation en vue de plus de 2000 producteurs, c’est un « partenariat gagnant-gagnant » entre le promoteur agricole et les populations du Diobass, selon toujours le ministre et maire, satisfait des «résultats concrets» obtenus dans la filière, lesquels se traduisent notamment « par l’inauguration du marché de Ngolfagning ».

L’oignon du Diobass exporté vers la Hollande, la Côte d’ivoire et la Guinée

« Nous avons ici des taux de rendements de plus de 80 tonnes à hectare sur l’oignon. Je ne connais pas un endroit au Sénégal où nous avons des performances aussi élevées. Aujourd’hui, « Lion agricole » exporte vers la Hollande, vers l’Espagne, vers la Côte d’ivoire, la Guinée et dans tous les marchés du pays. La Hollande est le pays par essence qui exportait sa production vers le Sénégal. Aujourd’hui, nous produisons ici dans le Diobass et nous exportons vers la Hollande. Cela veut dire que nous avons réglé la question de la qualité », a reconnu Alioune Sarr, devant le promoteur et investisseur néerlandais.

A l’endroit de ce dernier, l’ancien ministre du Commerce de faire un plaidoyer en vue de l’installation d’unités industrielles sur les terres du Diobass, pour la transformation de l’oignon et de la pomme de terre surgelée qui pourront être vendus dans les supermarchés. « La poudre d’oignon que nous utilisons dans les produits que nous connaissons, c’est plus de 4 milliards chaque année que nous importons. Nous importons également de la pomme de terre surgelée, qui n’est pas compliquée à faire », ajoute-t-il, non sans rappeler que l’oignon du Diobass peut être conservé, entre 4 et 6 mois.

 

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