Forces spéciales, Forces occultes, réarmement : Mystère pour 2024 !

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Tout concoure à démontrer qu’un voile stratégique semble biaiser les intérêts nationaux au profit des intérêts politiques.2024 se profile à l’horizon mais déjà, la plupart de nos compatriotes ne sont pas du tout rassurés par le bouillonnement politique en cours, relativement à l’avenir et à la stabilité de notre pays. Et le silence ne saurait être une excuse quand bien même demain, il fera jour !

Depuis les manifestations survenues à la suite de l’arrestation le 3 mars 2021 d’Ousmane Sonko, accusé de viols et de menaces de mort par la masseuse Adji Sarr, le quotidien des Sénégalais est rythmé par une ribambelle d’acceptions du genre : Forces spéciales, lutte contre le terrorisme, réarmement, tutti quanti.

Des concepts qui nous font peur et qui continuent de déchirer la conscience de nos compatriotes. Certes, la toute puissance publique est bien dans son rôle de garant de la sécurité de notre pays mais il ya bien lieu de s’inquiéter car ces concepts mêlés à la chose politique impulsent une autre dimension de notre sécurité nationale.

Si ces Forces spéciales sont généralement des unités militaires spécifiquement formées, instruites et entrainées pour éventuellement accomplir des missions régaliennes, dans le cadre des Forces spéciales évoqués sous nos cieux et qui seraient tentées supposément de mener des actions de déstabilisation dans notre pays, il convient de les circonscrire au sens figuré de leurs termes..

C’est donc des « Forces » différentes des Forces spéciales aux missions régaliennes légitimes. Des arrestations ont eu lieu et certains parmi ces « Forces spéciales » sont en prison tandis que d’autres établis à l’étranger seraient sous le coup d’un mandat d’arrêt international. Pour ce qui est de la lutte contre le terrorisme également, l’Etat est dans son rôle puisqu’il s’agira de prévoir toute action déstabilisatrice venant d’ailleurs à l’encontre de notre pays.

Mais la manière dont on rabâche cette lutte suscite une certaine appréhension de la part de nombre de nos compatriotes qui remercient le bon Dieu d’avoir jusqu’ici épargné de notre pays de ces imposteurs. Et lors des événements de mars dernier, certaines autorités et/ où observateurs ont parlé de « forces occultes » qui se seraient mêlées aux manifestants. L’on a aussi noté à l’époque sous ce registre, la sortie du procureur de la République, Amady Diouf annonçant l’arrestation à Dakar de Ousmane Kabylline Diatta. Un redoutable rebelle selon le maitre des poursuites.

A raison ou à tort, les Sénégalais restent toujours de marbre face à de telles allégations. Aujourd’hui, l’on parle de réarmement de la grande muette pour se prémunir de toute éventualité relativement à la lutte contre le terrorisme.

Il ya quelques jours, certains médias de la place ont évoqué l’imminence du procès d’Ousmane Sonko et pour ce faire, les forces de défense et de sécurité ainsi que l’Armée se seraient préparées à une alerte maximale pour éviter que se produise ce qui s’était passé en mars 2021.

Cerise sur le gâteau, c’est toujours le mystère autour de la troisième candidature du Chef de l’Etat ou non, quand bien même, une amnistie serait brandie par le Premier Sénégalais pour éventuellement permettre à certains hommes politiques de recouvrer leurs droits fondamentaux afin qu’ils puissent participer à la prochaine présidentielle

Nous posons ces questionnements pour la bonne et simple raison que les enjeux politiques sont protéiformes mais chargés en direction de 2024. Forces spéciales, Forces occultes, réarmement .Mystère pour 2024 !

Avec Senegal7

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