La justice française a requis ce lundi en appel cinq ans de prison, dont un an ferme, à l’encontre de l’ancien Premier ministre, poursuivi pour des soupçons d’emplois « fictifs ou surévalués » de son épouse. Hormis cette peine de prison, aménagée en détention à domicile avec bracelet électronique, l’accusation a demandé 375 000 euros d’amende et dix ans d’inéligibilité à l’encontre de M. Fillon, chef du gouvernement français sous la présidence de Nicolas Sarkozy, en 2007 et 201, en candidat malheureux de son parti en 2017. À l’encontre de sa campagne Penelope, il a été demandé deux ans de prison avec sursis, 100 000 euros d’amende et deux ans d’inéligibilité.