“Gardien du temple de satan : Quel est l’agenda de Ibrahima Sène ?” (Par Thierno Diop)

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Hier, nous avons produit un texte intitulé les « Gardiens du temple de Satan ». Une tribune partagée sur d’autres plates-formes, qui lui ont conféré plus de résonnance.

Notre démarche visait à soutenir la querelle de Mame Mactar Gueye de Jamra, pris en cible par les journalistes Mamadou Oumar Ndiaye et Pape Samba Kane.

Dans un commentaire, M. Ibrahima Sène du PIT, prétendant défendre la laïcité, nous a reproché de soutenir des « islamistes déguisés », alors que nous n’avons fait que désigner un lieu commun, en rappelant qu’il est interdit au musulman de suivre certains téléfilms au contenu pornographique. Intrigué par son commentaire, je lui ai demandé si réellement je parle à un musulman. Conférant plus de clarté à ma question, je lui ai demandé « Avec tout le respect que je vous dois, Ma dou da nga Yakho Union soviétique ? » En référence à son long séjour à Moscou.

Dans une nouvelle tribune produite ce matin et intitulée « Ma réponse aux accusations du journalistes Thierno Diop d’être « déformé » en « athée » lors de mon séjour en Union Soviétique », Ibrahima Sène me prend pour un « anti-communiste ».

Juste rappeler à M. Ibrahima Sène que je n’ai rien contre le communisme. Mais comme le président Léopold Sédar Senghor, je milite pour une « relecture africaine de Marx et Engels». En écrivant « africain », je veux suggérer « musulman ».

Interrogeant l’arrière-plan historique, l’on peut déduire que si les communistes ont échoué à s’imposer au Sénégal, contrairement à de nombreux pays du continent, c’est parce que ce terreau d’Islam n’est pas fertile pour développer un discours athée. Le Sénégal, dès les années 40-50, a fourni aux groupes communistes de nombreux cadres et étudiants africains, dans le cadre d’organisations comme le GAREP ou encore la FEANF, mais ils n’ont pas pu prospérer à cause du facteur précité.
La résistance pour endiguer la colonisation a été chez nous, pendant longtemps, incarnée, aux côtés des guerriers ceddos, par des religieux comme Thierno Sileymani Baal et El hadj Ouamr Foutiyou Tall. D’autres marabouts viendront continuer leur combat contre les suppôts de Satan.
Les Francs-Maçons ont, dès 1881, tenté de faire du Sénégal leur portée d’entrée en Afrique. Ils l’ont réussi, mais n’ont pas pu projeter leur puissance sous nos cieux, comme ils l’ont fait au Gabon, au Congo et ailleurs.
Islam et Christianisme sont contre la dépravation des mœurs. Il y a chez nous une écrasante majorité de musulmans et des Chrétiens. Les athées, on ne les voit même, mais ils sont les forces invisibles. Il n’y a pas alors de place pour les homosexuels et autres Francs-maçons !
Pour le reste, je n’ignore pas que le combat pour la préservation des valeurs peut-être un prétexte chez des adeptes du prêt-à-porter idéologique pour dérouler leur agenda.

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