Grossesses et mariages précoces : les inquiétants chiffres (impact Covid)

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Dans un contexte de pandémie, il est noté, au Sénégal, augmentation des mariages d’enfants et de la vulnérabilité des filles. C’est ce qui ressort du rapport d’étude de la Coalition nationale des OSC pour l’abandon du mariage des enfants au Sénégal (Coname).

« La fermeture des écoles a été jugée traumatisante pour de nombreuses jeunes filles enquêtées (66,4 %), surtout que l’école représente aussi pour elles le seul cadre d’échange et de partage d’expériences entre camarades ; 10% des filles que nous avons enquêtées, ont été retirées de l’école lors de la fermeture des écoles. Ce taux de retrait est plus élevé dans la région de Kolda où il atteint 16,5 % », lit-on dans le document.

La coalition souligne, en outre, qu’il y a un décalage entre la perception des filles enquêtées qui pensent que les mariages d’enfants sont moins fréquents durant la pandémie de Covid-19 et les entretiens qualitatifs auprès des acteurs institutionnels et communautaires montrent que celle-ci a contribué plus ou moins à une hausse du nombre de ces mariages. Un contraste qui pourrait s’expliquer par le niveau différent d’accès à l’information. L’étude montre également que la pandémie n’a pas impacté la fréquence des grossesses précoces.

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