Kaolack : Les dangers liés à l’utilisation de l’Internet par les enfants au menu d’un atelier

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Les membres des comités départementaux de protection de l’enfant (CDPE) et autres acteurs dans la prise en charge de la promotion des droits de l’enfant ont organisé ce lundi, à Kaolack une session de renforcement de capacités sur les dangers liés à l’utilisation de l’Internet.

La rencontre, qui se veut ‘’participative et inclusive’’, est organisée par le ministère de la Femme, de la Famille et de la Protection des enfants, à travers la Cellule d’appui à la protection de l’enfance (CAPE), en partenariat avec le Projet ‘’Investir dans les premières années de la vie pour le développement humain au Sénégal (PIPADHS).
‘’Nous sommes aujourd’hui face à un monde hyper connecté, où les internautes sont constitués essentiellement d’enfants et de jeunes qui utilisent Internet de manière excessive’’, a relevé Ndèye Fatou Sarr, chargé de programme à la CAPE au ministère de la femme, l’enfant et de la famille.

Selon elle, cette pratique, dont les effets négatifs chez les enfants sont désormais reconnus par tous les Etats africains et du monde, mène à réfléchir sur le développement de nouvelles approches pour y faire face, mais également à renforcer les capacités des acteurs sur cette problématique qui inquiète les dirigeants du monde à cause de son évolution exponentiel.
L’ Internet constitue aujourd’hui une ressource dynamique de recherche et d’intéraction incontournable, il n’en demeure pas moins que les risques liés à son utilisation posent problème, surtout lorsqu’il s’agit des enfants et des jeunes. Nous avons remarqué que les écrans se sont installés massivement dans le quotidien des enfants et adolescents à travers, entre autres, les postes de télévision, les smartphones, les tablettes et les ordinateurs, favorisant ainsi leur exposition à de multiples dangers.
 » Les enjeux et les défis qui se dressent devant nous, à travers les actions déjà menées au niveau de l’Union africaine (UA) et au niveau international, les autorités ont compris qu’il était urgent de prendre à bras le corps cette problématique, en renforçant les capacités des acteurs de la protection de l’enfant’’, a soutenu Ndèye Fatou Sarr.

Cet atelier de trois jours devrait permettre aux acteurs d’avoir une meilleure connaissance des instruments juridiques nationaux et internationaux relatifs, entre autres, à la protection des enfants en ligne et à la cybersécurité a t- elle conclu.

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