Kaolack: Des bernés distribués en faveur des pélerins en cette veille du magal de Porokhane et de bonnes leçons à la classe politique.

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À quelques heures de la célébration du Magal de Porokhane édition 2023.un événement commémorant la vie et l’oeuvre de Mame Diarra Bousso, de son vrai nom sokhna Mariama Boussou, mère de Cheikh Ahmadou Bamba Mbacké le vénéré fondateur du mouridisme .

Situé dans le département de Nioro, à une soixantaine de kilomètres de Kaolack, Porokhane abrite ainsi, depuis près d’un siècle, ce que la communauté mouride qualifie de deuxième grand événement inscrit dans le calendrier du mouridisme. Comme par la tradition, Porokhane va une fois de plus accueillir des dizaines de milliers de pèlerins venus de toutes les régions du Sénégal et de la sous-région, mais aussi de l’Afrique, de l’Europe et des Amériques.
 » Nous sommes à notre 4ème édition depuis la mise sur pieds le daahira  » Mame Diarra Bousso » en distribuant de l’eau , de la boisson , du café voir même de petits déjeuner .Mame Diatta Bousso est une femme dévouée dont l’exemple est aujourd’hui servie comme modèle aux femmes du monde.
Diarratou Lahi a offert à la prospérité une oeuvre parfaite, illustration vivante d’une philosophie de vie, calquée du modèle africain qu’est la vertu, le Diom (l’abnégation), le Mougn (l’endurance) et la Kersa (la retenue).Aussi, le Magal de Porokhane est l’occasion pour la communauté mouride de rendre hommage à cette femme d’une dimension exceptionnelle, mais également de prier pour le Sénégal, l’Afrique et le monde. C’ est pourquoi nous invitons les politiciens de ne pas politiser cette religion comme constaté à chaque fois que l’occasion se pésente », a souligné le porte parole du jour du daahira Mame Diarra Bousso, Ismaïla Konaté.
Ce dernier à saisi l’occasion que leur leader , Aminata Touré n’ est pas de ces genres . Mimi est l’ exemple de Mame Diarra Bousso , à travers de ses démarches.
l’invite faite aux politiciens à avoir un comportement exemplaire avant de déclarer qu’au sénégal le laxisme est si ancré dans les habitudes que lorsque quelqu’un veut juste faire appliquer le règlement, il devient l’ennemi de tous, il devient l’homme à abattre et on lui déclare une guerre sans merci pour le faire partir par tous les moyens. Le comportement d’un bon citoyen quelle que soit son obédience religieuse ou politique , a conclu M. Konaté.

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