LA SURETE URBAINE DEMANTELE UN GANG DE 15 AGRESSEURS

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Les premières arrestations ont eu lieu dans la nuit du dimanche 7 au lundi 8 octobre. C’est par la suite que les limiers ont fait plusieurs descentes sur le terrain qui les ont permis de mettre la main sur le chef du gang, un repris de justice.

Un groupe d’agresseurs composé de quinze (15) personnes a été arrêtés par les éléments de la Sureté urbaine. Ils opéraient dans Dakar. En garde à vue au Commissariat central de Dakar, ils ont été présentés au public, via les médias, hier, jeudi 11 octobre

15 agresseurs, membre d’une bande organisée, sont mis hors d’état de nuit par la Police en fin de week-end dernier. En effet, dans le cadre de la lutte contre l’insécurité et la détermination des Forces de sécurité à installer la peur dans le camp des malfrats, quinze (15) personnes ont été interpellées par la Sureté urbaine. Il s’agit d’une bande d’agresseurs qui opéraient dans Dakar.

En conférence de presse hier, jeudi 11 octobre, le chef de cette Division, le Commissaire Cheikh Dramé, a indiqué que les mis en cause menaient leurs activités malsaines sur l’autoroute à péage, avec souvent des excursions sur la corniche ouest et le reste de la capitale. Les premières arrestations ont eu lieu dans la nuit du dimanche 7 au lundi 8 octobre. C’est par la suite que les limiers ont fait plusieurs descentes sur le terrain qui les ont permis de mettre la main sur le chef du gang, un repris de justice. Parmi les agresseurs, il y a aussi une personne qui s’activait dans le trafic de drogue. 20 kilogrammes de chanvre indien et de crack ont été saisis par les limiers au moment de leur descente. Une marchandise qu’il se procurait à partir de la Gambie. Les bandits avaient pour cachette un lieu hautement criminogène, a dit Cheikh Dramé.

La dernière personne interpellée de la bande a été arrêtée à Bayakh, dans la journée d’hier, jeudi 11 octobre. Les personnes interpelées sont, pour la plupart, des ressortissants de la Guinée-Conakry. Le reste de la bande est composée de Bissau-guinéens et de Sénégalais. Ils sont âgés entre 23 et 35 ans. Leur mode opératoire consistait à ériger des barrages sur l’autoroute, une manière de pousser les automobilistes à ralentir leur course ou de leur imposer un temps d’arrêt afin de les dépouiller de leurs biens. Le chef de la Sureté urbaine a signalé, par ailleurs, que certains parmi les agresseurs sont des repris de justice qui sont retournés à leurs vielles habitudes, après leur sortie de prison.

En outre, s’agissant de la recrudescence de la violence constatée ces derniers jours, le directeur de la Sureté urbaine soutient que la Police ne lésinera pas sur les moyens pour mettre les délinquants hors d’état de nuire. «Quand on sent qu’un secteur a besoin d’être renforcé par la Sureté urbaine, on y vas pour régler le problème. On rassure tout le monde. On ne fuit pas devant les responsabilités. Quand il y a un problème, on règle ça», a assuré Cheikh Dramé.

 

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