Ça y est le big bang est effective, on ressent les musc fades déjà dans les profondeurs de nos réalités. Ça sent le roussi…le dernier coup de harpon a été donné par le valeureux maire de Dakar. Un homme pourtant qui jusque là tenait une image d’acier. On pouvait ne pas l’aimer mais il imposait la respectabilité malgré son caractère bien trempé. L’homme a toujours eu une vie politique à la limite »discipliné » sans une once de félonie en vue. Titulaire d’un master MBA en transports décroché aux Etats-Unis où il a vécu durant les années 2000.
Il cultive l’image d’un homme politique affable et disponible pour ses administrés, et d’un opposant inflexible face au pouvoir en même temps. Même s’il a soutenu l’actuel chef de l’état aux débuts de son premier mandat, l’on ne s’attendait point à ce qu’il ait ce revirement de train à quelques mois des élections. Partira ?partira pas ? l’on ignore pour l’heure les réelles motivations de Barthélémy Dias qui se montrent nuancées. L’homme nous a toujours habitué à une droiture intransigeante convaincu de ses prises de positions. Après ce long compagnonnage avec Ousmane Sonko qu’il a défendu contre bec et ongle ,à quoi joue le maire de Dakar en flirtant ainsi avec dame pouvoir et jetant du sable dans la soupe du Pastef?. Les bruits de couloirs allaient bon train depuis un moment sur son éventuel ralliement au pouvoir. Pour l’heure on y est pas encore mais le divorce est réellement consommé d’avec Sonko a qui il a donné une douche bien froide hier. Dans une allure de querelles de femmes à la borne fontaine, avec une jarre de déballages le moment était trop crucial… sombrement crucial. L’heure n’était à la polémique entre ces deux »géants politique » Plus que les informations obtenues sur le leader du Pastef, il serait judicieux de marquer un pas d’arrêt sur l’attitude qu’a épousé Barthélémy Dias durablement ses trois heures de discours. Une question qu’on serait amenée à se poser c’est quel avenir aura t-on sur le paysage politique désormais ?. Une opposition forte réconforte le peuple et lui sert de gouvernail pour un certains équilibrisme. Un clash Barthélémy Dias-Sonko va plus loin que ce que l’on pourrait imaginer. C’est tout l’échiquier qui se déchire pour se reconfigurer à nouveau. La question de la confiance prend une place privilégiée dans les rapports entre politiques désormais. Les amis d’hier peuvent se tourner le dos ,les ennemis d’hier peuvent joindre les mains. Et le peuple se perd dans cette spirale d’alliances contre-nature. On ne transhume plus! On reste dans le cheptel pour l’empoisonner. Quelle image aujourd’hui Barthélémy renvoie en mettant à nu certains secrets de ses relations avec Ousmane Sonko?. Son allié du jour, ne doit-il se ménager attendant son tour ? Khalifa Sall est-il à l’abri lui-même d’un éventuel volte-face de son poulain ?. Tout compte fait, le Landerneau politique est déjà en lambeaux. L’éthique a pris congé. À quand des lendemains propices à la vertu?on peut toujours rêver.
Sara Jupiter
