Le ministre des Forces armées, Sidiki Kaba, est annoncé, ce samedi 21 mars, dans la cité religieuse de Touba. Il sera accompagné du Général de corps aérien, Birame Diop, chef d’Etat-major général des armées, informe la Direction de l’information et des relations publiques des armées (Dirpa). Le ministre Kaba va visiter l’hôpital mobile de campagne, déployé par les armées dans la cité religieuse depuis le 17 mars dernier, dans le cadre de la riposte contre le Covid-19.

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Dans la circulation, la police s’est lancée aux trousses des véhicules surchargés. Reste à savoir si le coronavirus va réussir là où le naufrage du bateau «Le Joola» a échoué en matière de réglementation des transports en commun.
Très énervé, l’homme multiplie les va-et-vient. Il se dirige dans tous les sens, sans aller nulle part. Il y a quelques minutes, il a été débarqué d’un bus Dakar Dem Dikk, avec une quinzaine d’autres passagers, au rond-point Liberté 6. Tous les passagers debout ont été sommés de descendre du véhicule. Ici, les policiers ne badinent pas avec la mesure. « Vous qui êtes debout, sortez. Tous ceux qui n’ont pas de place vont sortir », ordonne-t-il.
Tous les passagers debout s’exécutent et le bus reprend son chemin, sans remboursement. La seule solution est d’attendre un autre bus, avec l’espoir qu’il y ait des places restantes. Un monsieur, la trentaine révolue, habillé d’un jean noir et d’un t-shirt blanc, se sent alors lésé. Il rouspète vigoureusement. « Ce n’est pas normal. Quel bus va arriver ici avec des places vides ? C’est impossible. Qu’est-ce que je vais faire avec ça ? », interpelle-t-il le policier, en lui tendant son ticket.
L’agent de police s’éloigne, sans un mot. Quant à l’homme, entouré de ses camarades d’infortune, il continue à se plaindre, soutenu par quelques murmures réprobateurs. Une dizaine de minutes après, alors que la foule a fini de se disperser, chacun essayant trouvé une solution personnelle, le récalcitrant se résout alors à parti, avec un dernier mot : « C’est du vol ! », lance-t-il, le mot accompagné par un geste de la main.
Dans la circulation, les résultats sont visibles. Très peu de passagers sont debout ; la plupart des bus se sont limités aux places assises, même si on en trouve quelques résistants. Une situation saluée par Cheikhou Oumar Sow, régulateur à la ligne 1 des minibus Tata.
« Nous constatons que les véhicules Tata roulent avec des places assises. Il n’y a pas encore de gens debout. Avec l’apport du ministère de l’Intérieur, ils ont pris des mesures allant dans ce sens. C’est une situation que nous saluons. Certes, cela peut avoir des effets sur la recette. Mais ce qui est important, c’est la sécurité et la santé des citoyens », confie-t-il.
Pour l’heure, les bus sont donc assez dégagés, en attendant les prochains jours, pour voir si le suivi sera
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