L’Ocrtis arrête une Chinoise pour trafic d’ivoire dissimulée dans ses bagages

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Dans l’après-midi du 5 mars, à l’Aéroport International Blaise Diagne (AIBD), les éléments de la Cellule aéroportuaire anti trafic (CAAT), une unité spéciale rattachée à l’OCRTIS (Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants) ont procédé  à l’interpellation de 2 ressortissants de nationalité chinoise, résidant à Dakar et en partance pour la Chine pour l’un d’entre eux, avec des produits de contrebande de faune dans les valises. Il s’agit de l’ivoire fraîchement sculptée et dissimulée dans des sachets de lait en poudre au milieu d’une vingtaine de cartouches de cigarettes de contrebande.

Aussitôt une collaboration étroite est établie entre la CAAT, la DEFC (Direction des eaux et forêts et de la chasse) maîtres des poursuites en matière de Criminalité faunique et EAGLE Sénégal (Éco activists for governance and law enforcement).

A l’issue de l’interrogatoire une femme de nationalité chinoise, commerçante à Dakar,  est retenue en garde à vue au Commissariat Spécial de l’aéroport pour le compte de la DEFC, pour les faits de circulation, détention et  exportation illégale  d’Ivoire d’éléphant dissimulé dans des sachets de lait en poudre.
Il y avait 6 statuettes, 2 bracelets et un pendentif pour un poids de 350g et un montant de 450.000 CFA qui lui aurait rapporté le triple une fois à destination de l’Asie,  puisque le prix de l’ivoire peut monter jusqu’à 2500$ le kilo sur le marché illégal.
Rappelons que la contrebande d’Ivoire fait l’objet d’une  » tolérance zéro  » au Sénégal et sur l’ensemble du continent. Que la Chine qui était la principale « consommatrice et commanditaire « de l’ivoire africain a pris ses responsabilités par une décision historique en 2017 en votant l’interdiction totale du commerce de l’ivoire sur son territoire.

Avec un rythme effréné  et sans précédent  de centaines d’abattages  illégaux  d’éléphants à travers toute l’Afrique  (1 éléphant braconné et tué pour son ivoire  toutes les 15 minutes – Selon l’ONU, des connexions dangereuses reconnues avec les bandes armées rebelles ou terroristes  tel que les Jenjawid , Boko Haram , la LRA et les Al Shabab qui auto- financent leurs crimes de guerre avec le braconnage et la vente d’Ivoire  des éléphants), gageons qu’à travers cette 1ère opération de Criminalité Faunique  à l’AIBD,    le  Gouvernement du Sénégal envoie un signal fort à la Communauté Asiatique et Internationale  sur l’interdiction de ce commerce ensanglanté et la « tolérance zéro » dans le traitement de ce Trafic au Sénégal.

 

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