Louga : Le mari cocu charcute son rival et fini en prison

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Mousso Ba et CH. Ba sont passés de ‘’ami’’ à ‘’ennemi’’. Les deux jeune-hommes étaient amis et voisins. Mais ce que Mousso Ba (le mari) ignorait, c’est que Ch. Ba couchait avec sa femme quand il est absent de la maison.

En effet de retour des champs, le jeune Mousso Ba a surpris son voisin Ch. Ba dans sa chambre en train de coucher avec sa femme sur le lit conjugal. Pour se venger, il l’assène quatre coups de coupe-coupe.

C’est ainsi que CH. Ba muni d’un certificat médical attestant une incapacité temporaire de travail(ITT) de 90 jours, a porté plainte contre son protagoniste.

Face aux enquêteurs, Ch. Ba raconte sa version des faits : ‘’ étant resté des jours sans voir mon voisin Mousso Ba, j’ai décidé de lui rendre visite, lorsque je suis arrivé chez lui, il était absent des lieux. J’y ai trouvé sa femme et elle m’a demandé de l’attendre le temps qu’il revienne du forage. Chose que j’ai faite. Quelques minutes plus tard, Mousso Ba à bord d’une charrette remplie de bouteilles d’eau, est rentré au bercail. Je me suis levé pour l’aider à faire descendre les bouteilles. Dès que je me suis approché de lui, il m’a abreuvé d’injures. Puis il s’est rué sur moi en m’administrant plusieurs coups de machette. Il m’a littéralement charcuté le corps… »

La femme s’est défendue. Sauf que sa version des faits est différente de celle de CH. Ba : « Ce jour-là mon mari et son ami prenaient du thé dans la cours de la maison. Subitement, il s’est levé pour porter coups à son hôte. Ne comprenant rien de leur différend je me suis refugiée dans la brousse… », a-t-elle plaidé.

Pour montrer que Ch. Ba et son épouse n’ont pas dit vrai, Mousso Ba brandit comme preuve, les sandales, le téléphone portable et le boubou que son rival avait laissé sur les lieux et se défend : « je reconnais que j’ai mal agi car je pouvais garder mon sang-froid. Seulement, j’étais hors de moi en tombant sur cette scène. Mon voisin était en train d’entretenir une relation sexuelle avec ma femme sur notre lit conjugal. Ce jour-là, je revenais fortuitement de la brousse où je passais mes journées. Ch. Ba qui n’avait jamais imaginé que j’allais retourner à la maison à cette (13h), couchait avec ma femme. Je lui ai porté quatre coups de coupe-coupe et il a pris la fuite pour sauver sa peau. Je regrette les faits, mais je ne pouvais plus me contrôler… ».

Mis aux arrêts, le mari cocu inculpé pour coups et blessures volontaires, est condamné à un (01) mois ferme. Les intérêts civils ont été réservés.

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