Macky Sall : « Il faut avoir les yeux bandés pour ne pas voir que le Sénégal a changé »

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Teungeith fait honneur à sa réputation. On croyait que Thiès avait remporté la palme. Oh que non ! Rufisque n’est pas loin. La cité historique, bastion du Président Macky Sall depuis 2012, n’a pas dérogé à sa réputation. Elle a encore démontré, à la face du monde, sa fidélité aux couleurs beige et marron et sa confiance au Président Sall.

Il n’y a pas que le terrain vague de Rufisque-Ouest qui était bondé de monde. Tous les axes qui mènent au meeting ont été inondés par une marée humaine brandissant avec fierté, des pancartes, drapelets et affiches à l’effigie de Benno Bokk Yakaar. Elle saute, elle danse, elle chante, trépigne et manifeste sa joie au Président Macky Sall. La ville coloniale est en osmose avec son hôte. Une communion perceptible à travers les cris de joie et les acclamations qui ponctuent la prise de parole du candidat Sall.

D’ailleurs, comme le rappelle Macky Sall, « les jalons de l’émergence économique ont été posés dans le département de Rufisque, avec  le pôle urbain de Diamniadio. Ne parlons pas du DAC de Sangalkam et de nos innombrables réalisations à travers le périmètre départemental. Ceux qui disent que je n’ai rien fait durant mon mandat refusent de voir la réalité. Partout où je suis passé, les Sénégalais sont debout. Ils m’expriment leur soutien, leur reconnaissance et leur ferme volonté de me donner un second mandat ».

Une brèche toute trouvée par M. Sall pour envoyer dans les cordes le régime qui l’a précédé. A l’en croire, ses prédécesseurs « sont nihilistes mais ils savent dans leur for intérieur que le Sénégal de 2019 est de loin meilleur que celui de 2012. Les fruits de notre politique ont fait le tour du pays. Tout le monde sait que Jaxaay ce n’est pas moi. Mais j’ai été obligé de prendre un décret, la semaine dernière, pour permettre aux occupants d’avoir des titres fonciers ».

Comme pour dire que ces gens, incapables de bien conduire des projets de l’État quand ils étaient aux affaires, devraient avoir honte de le critiquer aujourd’hui. « On est sensible aux bien-être de nos concitoyens et au devenir du pays ».

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