Le ministère de l’environnement a été également épinglé par l’Armp, via le CEFE à propos d’un marché d’élaboration d’un plan de formation et de renforcement des capacités en environnement et développement durable assorti d’une stratégie de mise en œuvre. Selon le rapport, l’intitulé du marché laisse penser qu’il s’agit d’un marché de prestations intellectuelles alors qu’il s’agit plutôt d’un marché de service, relatif à l’organisation d’un atelier sur le plan de formation et de renforcement des capacités en environnement et développement durable.
La composition de la liste restreinte des candidats consultés en est une illustration car aucun d’entre eux, n’est un consultant et n’a les qualifications requises pour élaborer un plan de renforcement des capacités en environnement et développement durable Il s’agit des entreprises Guèye Kandé Services Sarl, de la Compagnie générale Serigne Mansour (C.G.S.M), Niayes import-export, MK services et Imagine Communication).
Ces prestataires ne sont pas des consultants, même si les offres des soumissionnaires comprennent un CV, alors qu’aucun profil n’a été décliné dans les termes de référence, au titre des exigences en matière de qualification et les critères de sélection ne sont pas non plus définis. Il est mentionné dans les TDR que la durée de la consultation sera de cent-quatre-vingt (180) jours, à compter de la signature du marché, alors que c’est la notification du marché ou de l’ordre de service qui détermine le début du décompte des délais contractuels d’exécution d’un marché. L’examen des offres techniques des trois (03) soumissionnaires, plusieurs fois sollicités dans des procédures de DRP de travaux, de fournitures et de services, a permis de noter une mise en concurrence non transparente car la même démarche de réalisation des prestations avec le même texte, a été présentée par tous les soumissionnaire laissant entrevoir une collusion, en violation du principe de transparence, édicté par l’article 24 nouveau du COA.
Les pièces administratives requises aux termes des articles 43 et 44 CMP ne sont pas demandées et leur dépôt vérifié et mentionné sur le tableau des propositions du procès-verbal d’ouverture. Les fiches individuelles de notation dûment signées par les évaluateurs, ne sont pas annexées au rapport d’évaluation. Il en est de même du tableau récapitulatif des notes qui doit faire ressortir les notes attribuées par chacun des évaluateurs et la moyenne des notes pour chaque critère ou sous-critère. La conduite de l’évaluation doit être effectuée de manière individuelle et transparente.
Source : Rewmi.com