Éliminé par le Real Madrid en 8e de finale de Ligue des Champions, le Paris SG a encore affiché des énormes lacunes sur le plan mental. Nicolas Anelka a son avis sur la question.
La Ligue des Champions, ce n’est pas encore pour cette saison. Le Paris SG a une nouvelle fois dit adieu à ses espoirs de titre dans la plus prestigieuse des compétitions européennes. Et le pire, c’est que le club de la capitale était en position plus que favorable pour se qualifier à la pause ce mercredi soir face au Real Madrid. Mais tout a basculé.
Nicolas Anelka, ancien joueur des deux écuries, a tenté d’analyser ce qui s’est passé au Santiago Bernabéu. Et pour le champion d’Europe 2000, il n’y a pas de doutes, les Rouge-et-Bleu sont trop fragiles. «Mentalement, les Parisiens n’ont pas été costauds quand est arrivé un problème. C’est terrible, mais cette fragilité mentale fait partie de leur identité», a-t-il glissé au Parisien avant de poursuivre.
Du changement, et vite
«Elle (l’équipe parisienne) possède la technique et le physique. Mais pas le mental. Il y a une progression à avoir dans ce domaine, mais qui n’arrive pas. Il suffit d’une mise en danger pour aller dans le négatif. Le pire, c’est le manque de réaction». Affichant ses regrets, l’ancien international tricolore (69 sélections, 14 réalisations) a appelé des changements de ses vœux au sein de l’écurie francilienne, espérant notamment que plus d’anciens de la maison soient impliqués.
«C’est bien qu’il y ait de l’argent. Mais il faut aussi des gens pour instiller une mentalité parisienne à ceux qui arrivent. Et il faut aussi réfléchir à d’autres critères quand on fait le recrutement. Si tu signes au PSG, tu dois avoir des qualités mentales bien précises», a lâché l’ex-attaquant, déçu que les patrons du club se cachent derrière l’arbitrage pour expliquer ce nouveau fiasco. À bon entendeur.