‘’Oubi tey, diang tey’’ : Le personnel enseignant présent à 95% (ministre)

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A l’issue de la visite de rentrée des classes 2018-2019 qu’il a effectuée à Bambey, ce jeudi 4 octobre 2018, le ministre de l’Education nationale, Serigne Mbaye Thiam, a tiré un bilan «satisfaisant» par rapport au concept ‘’Oubi tey, diang tey’’ dans toutes les écoles du pays.

«Selon les rapports préliminaires des visites dans les établissements scolaires (primaire, moyen et secondaire) que les Gouverneurs, les Inspecteurs d’académie et les Inspecteurs de l’éducation et de la formation ont menées sur toute l’étendue du territoire national, nous pouvons constater que le taux de présence du personnel enseignant tourne autour de 95%. Pour les élèves, l’objectif de couvrir la moitié des établissements scolaires avec le concept ‘’Oubi tey, diang tey’’ est atteint mais, avec des niveaux différents selon les ordres d’enseignement», a noté Serigne Mbaye Thiam.

Au niveau de l’élémentaire, il ajoute que le taux de fonctionnalité des écoles est «très élevé» ainsi que le taux de présence des élèves. Mais, le ministre signale que ce taux «baisse» au niveau de l’enseignement moyen. Et il est «très faible» au niveau du secondaire, comme toujours.

«Oubi tey, diang tey, c’est l’affaire de tout le monde»

Toutefois, le ministre de l’Education nationale a rappelé que ‘’Oubi tey, diang tey’’ est un concept qui n’«interpelle pas seulement le gouvernement mais «tous les acteurs», notamment les parents d’élèves. Sur ce, il a invité les parents, dont les enfants sont au lycée, à «tout faire» afin que leurs enfants puissent démarrer les cours «le plus rapidement possible».

Serigne Mbaye Thiam a saisi l’occasion pour souhaiter à toute la communauté éducative du Sénégal «une bonne année scolaire 2018-2019». Il a aussi souhaité une année scolaire de «réussite» pour les enfants et une année scolaire de «calme et de sérénité» pour le système éducatif sénégalais.

«Nous devons assurer à nos enfants la sérénité et le calme pour que leurs études se déroulent dans de bonnes conditions. Je compte, après le chef de l’Etat, sur la bonne volonté de toutes les parties prenantes du système éducatif pour que nos élèves et les parents d’élèves ne vivent plus le traumatisme qui a été vécu au cours de l’année scolaire passée. Et je sais pouvoir compter sur la bonne volonté de chacun», a laissé entendre le ministre de l’éducation nationale.

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