Prison du Camp Pénal : Le FRAPP accuse l’administration pénitentiaire de cacher la vérité

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La polémique s’accentue autour de la situation qui prévaut à la prison du Camp pénal. Dans la matinée de ce vendredi 26 novembre 2021, le FRAPP a pondu un communiqué pour dénoncer une “violence féroce” exercée sur les prisonniers. La réponse de l’administration pénitentiaire ne s’est pas fait attendre pour “rétablir” la “vérité”. “Après une fouille de routine faite ce jour au Camp Pénal de liberté 6 sans aucun incident, des détenus s’en sont pris à un de leur codétenu, qu’ils soupçonnent d’être un informateur. A la suite de cela, ils ont été dispersés et le calme est revenu”, indiquait un communiqué de l’administration pénitentiaire. Mais le FRAPP revient à la charge pour déplorer la gestion de cette affaire par l’administration pénitentiaire qui “cache la vérité et refuse de reconnaître la vérité”.

Plus de 35 prisonniers ont été mis en cellule d’isolement pour casser leur résistance face aux tracasseries et brimades quotidiennes qu’ils subissent.

Le FRAPP, le collectif pour la justice et contre les violences policières et les familles des détenus appellent à la retenu et au calme.

Déjà la prison du Camp pénal est connue pour avoir des problèmes d’eau. Malgré tout, des gardes ont versé l’eau des prisonniers, douchant même les prisonniers avec le liquide précieux. L’administration pénitentiaire a-t-elle besoin de faire cela aux prisonniers?

Le FRAPP, le collectif pour la justice et contre les violences policières et les familles de détenus dénoncent les tortures verbales, physiques que certains gardes exercent sur les prisonniers.

Nous rappelons qu’il n’y a guère longtemps, des gardes pénitentiaires s’étaient retrouvés en prison. Les gardes devraient bien tenir les prisons et y installer des traditions qui soient respectueuses des droits et libertés des prisonniers car ils peuvent se retrouver dans la même position que ceux qu’ils brutalisent aujourd’hui.

Il est dommage que pour garder leur poste et par esprit vindicatif que l’administration pénitentiaire cache la vérité et refuse de reconnaître la vérité.

Le FRAPP, le collectif pour la justice et contre les violences policières et les familles de détenus demandent à l’administration pénitentiaire de ramener le calme à la prison du Camp pénal. Un calme qui ne soit ni inhumain ni dégradant pour les prisonniers.

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