Rapport Cour des comptes au Sénégal : La gestion nébuleuse du COUD

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Le rapport de la Cour des comptes de 2015 qui est sorti ce vendredi, montre à suffisance que certaines directives n’ont pas été suivies. Nous pouvons, selon le rapport, énumérer entre autres, la coordination des différents services qui fait défaut.

En effet, la cour a remarqué « un écart entre les données de la comptabilité et celles du budget » qui mérite d’être revu. D’autre part, il faut souligner que « jusqu’en mars 2015, le COUD n’avait pas procédé à la mise à jour de son logiciel comptable. Une chose qui pourrait effectivement influer négativement sur le travail du comptable.

L’utilisation incontrôlée des subventions qui ont atteint entre 2013 et 2015, une hausse de 5 millions de FCFA, ont aussi poussé la cour à inviter la direction, à travers la comptabilité, à faire preuve de transparence dans l’observation du respect de la réglementation sur la comptabilité. D’ailleurs, en l’absence de toute documentation relative au contrôle régulier de la comptabilité des matières, la Cour n’est pas en mesure d’attester la mise en œuvre de la directive qui consiste à codifier les matières du COUD, à faire la lumière sur les matières retrouvées sur place et aussi, à procéder régulièrement au contrôle de la comptabilité de manière régulière…

Elle a également constaté que les matières du COUD ne sont pas codifiées. Dans le cadre de l’exécution budgétaire, la cour ressortira des anomalies et incohérences dans les charges du personnel qui font un écart de plus d’un milliard contrairement aux prévisions. La cour a aussi déploré le fait que les autorités du COUD ne soient pas en mesure d’effectuer une démarche mettant en oeuvre les bases juridiques du rattachement des agents du COUD. Après ces interpellations, le directeur du COUD de l’époque, Cheikh Oumar Hann, donnera ses réponses d’abord en ce qui concerne les subventions. L’ancien DG du COUD affirmera que « les subventions sont rationalisées. Elles sont données aux Amicales légalement constituées et des cas de force
majeure (décès, mariage etc …).

Cheikh Oumar Hann estimera par ailleurs, que plusieurs directives sont respectées même si les inquiétudes de la cour persistent…

 

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