Senoba/Bignona – L’axe routier de l’enfer

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Emprunter les113 kilomètres qui séparent la ville frontalière de Senoba, de Bignona, n’est en rien moins difficile que la condamnation de Sisyphe. Axe de l’enfer, route de la mort, voie sans retour : les qualificatifs ne manquent pas pour tenter de ressortir ce qu’endurent les usagers. Automobilistes, passagers riverains, tout le monde se plaint.

Le maire de la commune de Médina Wandifa regrette les nombreux accidents qui surviennent sur cette nationale No 4.
Quant à  Abdoulaye Ndiaye, chef de la gare routière de Sédhiou, il pense que le mal est plus que profond qu’on le pense. Et de citer la série des pannes perceptibles le long de la route: crevaison ou éclatement de pneus, amortisseurs endommagés.

Cartiers cassés, monteurs surchauffés et la liste est loin d’être exhaustive.
Annoncés plusieurs années successives, les travaux tardent à  démarrer et les usagers n’en peuvent plus d’attendre.

Aujourd’hui, la seule alternative reste le contournement par Marsassoum via Sédhiou. Mais là  aussi, la construction du pont de Marsassoum n’étant pas encore achevée, l’attente peut souvent durer. Et le mal ne fait que se déplacer.

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