Sit-in des professeurs contre les cas de harcèlement sexuel

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Les femmes du corps professoral ont tenu un sit in, à l’Université Assane Seck de Ziguinchor (UASZ). Une façon pour elles de dénoncer des cas de violences, de chantages et d’harcèlements sexuels, tout en déplorant le « mutisme » des autorités académiques.

« Il nous a été permis de constater des cas récurrents de violences, de harcèlements et chantages sexuels, osons le mot, ou encore d’humiliation et d’insultes graves. La réalité, c’est qu’il reste encore difficile d’oser parler de ces violences sexistes dans un cadre aussi prestigieux qu’une université. Qu’on le veuille ou non, être victime, c’est aussi craindre que l’Institution ne réagisse pas », a asséné leur porte-parole, Fatoumata Anne, professeure à l’UASZ. Nous dénonçons vigoureusement et nous nous indignons profondément. »

Indignées, ces femmes exigent « de la part de l’administration de l’UASZ, qu’en cas de violences avérées, d’appliquer toutes les sanctions prévues par l’article 24 de son règlement intérieur. » Lequel stipule « qu’il est formellement interdit, dans l’espace universitaire, toute activité de nature à compromettre la dignité, l’intégrité physique et morale des personne, le harcèlement, le chantage, le proxénétisme, et l’abus de pouvoir ».

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