Thiès Ouest: Un bébé d’un an enlevé et violé

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Youssou Dièye est inculpé d’enlèvement de mineure par fraude ou violence, pédophilie, viol sur mineure, usurpation d’identité. C’est le 17 mai 2017 que le sieur Moustapha Fall s’est présenté au commissariat du premier arrondissement de Thiès, pour déclarer la disparition de son nourrisson, une fille qui venait d’avoir juste un an et quelques, six mois plus tôt. La petite A. Fall avait mystérieusement disparu de la chambre où elle dormait, dans la commune de Thiès Ouest.

Quelques instants plus tard, une information a fait état de la découverte d’un bébé abandonné dans une maison en construction. L’enfant était dans un état critique, avec des traces de sang et du sperme entre les jambes. Et les gens de se déplacer promptement sur les lieux pour constater qu’il s’agissait bel et bien du bébé recherché.

Evacuée à l’hôpital régional Ahmadou Sakhir Ndiéguène de Thiès, le Dr. Alexandre Ngom a constaté que la petite A. Fall avait été effectivement violée. Tout de même, il réussira à procéder à une « réfection du périnée et du v*gin » de la fille.

L’enquête ouverte par la police a permis de mettre la main sur un certain Youssou Dièye, présumé auteur des faits horribles. Lequel mis en cause lors de son interrogation, avait présenté une carte d’électeur appartenant à un certain Malick Diop.

Dans un premier temps, le présumé délinquant niera les faits qui lui sont reprochés, avant de revenir sur ses déclarations pour reconnaître avoir « abusé de la fille dans la maison abandonnée« . Toutefois, il a tenu à préciser qu’il était ivre au moment des faits, et de ce fait, soutiendra-t-il, « je ne pouvais pas revenir sur les circonstances du viol« .

Omar Dièye, frère du mis en cause et le sieur Ndiaga Diop ont affirmé avoir, ce jour là, rencontré Youssou Dièye en état d’ébriété, vers 10 heures du matin, non loin de la maison en chantier où la pauvre gamine a été découverte.


Devant les juges, l’inculpé a toujours persisté dans ses dénégations, en soutenant avoir été « inconscient au moment des faits, ce, en raison de son état d’état d’ébriété d’alors« . Par rapport à la carte d’électeur qu’il avait présentée aux enquêteurs lors de son arrestation, il a fait savoir que ladite pièce appartenait à un de ses amis. Toutefois, l’idée de se faire passer pour une autre personne, ne lui a pas une fois traversé l’esprit.

L’affaire a été renvoyée au 12 novembre prochain par la Chambre criminelle du tribunal de Grande instance de Thiès, qui a constaté que les avocats de partie civile tout comme leurs confrères de la défense, étaient tous absents à l’audience.

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