Un homme accusé de cannibalisme pensait que manger sa victime, le soignerait

0 20

Un Américain a été inculpé pour cannibalisme, en plus de la charge de meurtre déjà retenue contre lui. Cet homme est accusé d’avoir tué sa victime le 10 septembre dernier.

De ce que je sais, il s’agit de la première affaire de cannibalisme dans l’Idaho», a déclaré l’agent Phillip Stella jeudi face aux journalistes. La semaine dernière, un homme a été inculpé pour cannibalisme, alors qu’il était déjà poursuivi pour meurtre. James David Russell, âgé de 39 ans, est accusé d’avoir tué sa victime, David Flaget, le 10 septembre dernier. Ce même jour, les enquêteurs ont été alertés d’un possible meurtre survenu sur Lower Mosquito Creek Road. A leur arrivée sur place, ils ont trouvé le cadavre de la victime, à l’envers, sur le siège passager de son camion. James David Russell, lui, avait déjà réussi à prendre la fuite, se barricadant dans le garage de sa résidence. Après une brève négociation, il a fini par se rendre à la police et a été arrêté.

Chez lui, des bouts du corps de sa victime ont été découverts et envoyés au médecin-légiste. Ce dernier a conclu que les restes humains appartenaient bien à David Flaget mais que son cadavre n’était pas complet, rapporte le «Coeur d’Alene/Post Falls Press». L’enquête a révélé que l’accusé aurait mangé une partie de sa victime. Un micro-ondes marqué par des traces de sang ainsi qu’un bol en verre, un couteau tâché là aussi de sang et un grand sac ont été récupérés par la police.

« Que s’est-il passé ici ? Pourquoi est-ce que je ramasse des morceaux ? »

D’après les documents judiciaires, au moment de son arrestation, James David Russell n’aurait pas été capable de comprendre la lecture de ses droits. Il aurait simplement répété que les agents se trouvaient sur une propriété privée. La victime et l’accusé semblaient se connaître et se seraient plusieurs fois querellés. «La famille de la victime disposait d’assez de signes montrant que monsieur Russell représentait un danger pour lui-même ou les autres», a fait savoir Phillip Stella. Selon les enquêteurs, l’homme était persuadé que manger «des portions de chair» allait «guérir son cerveau». «Il y a beaucoup de volets que nous ne connaîtrons certainement jamais», a commenté Phillip Stella. «Ce n’était pas la scène de crime la plus sanglante, mais c’est plutôt psychologique : Que s’est-il passé ici ? Pourquoi est-ce que je ramasse des morceaux ?»

Les procédures judiciaires ont été suspendues fin octobre après que la juge d’instance du premier district, Tara Harden, a déclaré l’accusé inapte à être jugé. Il a été envoyé dans un programme médical de sécurité. Les résultats de l’évaluation de sa santé mentale réalisée le 5 octobre, restent sous scellés par ordonnance du tribunal. Sa prochaine audience doit avoir lieu le 28 décembre prochain.

Laisser un commentaire

Votre adresse email ne sera pas publiée.