Une Française de 57 ans tuée à Djiffer, le présumé meurtrier arrêté

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Une Française âgée de 57 ans a été tuée dans la nuit de lundi à mardi à son domicile à Djiffer, un village de prêcheurs situé dans la commune de Palmarin, dans l’arrondissement de Fimela (ouest), a appris l’APS d’une source sécuritaire qui annonce l’arrestation d’un présumé meurtrier de la femme.

‘’La victime, qui vivait seule, a été retrouvée morte dans son domicile par des proches qui ont aussitôt alerté la brigade de gendarmerie de Fimela qui, aussitôt, est venue faire le constat de son décès’’, a confié à l’APS un agent de sécurité.

Aucune trace de sang n’a été trouvée sur le lieu du drame par les gendarmes, selon la même source, qui a requis l’anonymat. ‘’Par contre, des marques qui laissent penser à une strangulation ont été retrouvées autour du cou de la victime’’, a-t-elle précisé.

Un homme âgé d’une trentaine d’années, présumé être son meurtrier, a été placé en garde à vue dans les locaux de la brigade de gendarmerie de Fimela, selon la même source.

Elle affirme que ‘’dans les minutes qui ont suivi le meurtre de la Française’’, le présumé meurtrier était au volant du véhicule particulier de la victime, qui venait de s’embourber dans le sable de la plage.

‘’Pour se tirer de cette situation difficile, le conducteur a fait appel à des mécaniciens, lesquels ont reconnu le véhicule de la victime qui résidait à Djiffer depuis neuf ans’’, a raconté la même source.

Elle ajoute que ‘’quand la nouvelle du décès de la Française s’est répandue à Djiffer, les mécaniciens ont neutralisé le jeune conducteur du véhicule de la victime, avant d’alerter la gendarmerie’’.

Le corps de la victime a été acheminé à Mbour (ouest), pour qu’une autopsie soit pratiquée, afin d’élucider les causes de sa mort.

En avril 2018, un autre sexagénaire français ait été tué par une bande d’agresseurs, dans son domicile à Ndangane Sambou, un village de tourisme et de pêche situé également dans l’arrondissement de Fimela. La victime résidait dans ce village depuis une vingtaine d’années.

Les populations de Fimela avaient alors organisé une grande marche jusqu’à la sous-préfecture de Fimela, pour demander que des mesures soient prises pour renforcer la sécurité de la zone.

 

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