Une gigantesque femelle requin blanc commercialisée en Tunisie: la toile sous le choc (Vidéo)
Des photos montrant une femelle requin blanc d’une longueur dépassant les 4 mètres en train d’être commercialiser dans une poissonnerie dans la ville de Téboulba dans le gouvernorat de Monastir se sont répandues comme une traînée de poudre sur les réseaux sociaux ces derniers jours. Les photos qui ont été jugées choquantes par la majorité des internautes ont été même reprises par d’autres médias internationaux et des pages d’associations internationales spécialisées dans la défense des espèces en voie de disparition.
Parmi ces associations on cite notamment la page Catsharks spécialisée dans la diffusion des informations sur les requins dans la région de la Catalogne (Espagne) et dans le monde. Dans un post publié ce mercredi, Catsharks a regretté ces images tout en notant qu’elles viennent de Tunisie. Le lien d’une vidéo montrant des dizaines de citoyens en train d’acheter la viande de ce requin a été également partagé.
Sur sa page officielle Facebook, Hamdi Hached, ingénieur en environnement, a dénoncé cet acte barbare commis à l’encontre de cette espèce qui est menacée d’extinction selon la convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages menacées d’extinction (CITES).
Il a, dans ce contexte, rappelé que les attaques de requins envers l’homme sont rares et que seulement 31 attaques mortelles ont été officiellement recensées à la mer Méditerranée entre 1876 et 2010 comme le note l’un des articles parus dans le Magazine National Geographic. Il a ajouté que des attaques menées envers l’homme par d’autres animaux entraînent encore plus de pertes humaines que celles des requins. Il s’agit à titre d’exemple des moustiques, des serpents ou encore des chiens.
En effet, selon des statistiques officielles, les moustiques sont responsables de 800 000 morts par an, les serpents de 100 000 morts, les chiens de 25 000 morts, les scorpions de 3 000 morts, les crocodiles de 2 000 morts, les hyménoptères (abeilles, frelons) de 400 morts, les méduses de 50 morts, les requins moins de 10 morts par an.
