Saint-Louis: il tente de violer sa belle-mère

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Son mariage battant de l’aile, A Sow en impute la responsabilité à sa belle-mère qu’il soupçonne de vouloir marier sa fille à un autre. En représailles, il tente de la violer. et écope de 5 ans de prison, au sortir de son procès à la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Saint-Louis.

Le 14 octobre 2020, F. Sow, accompagnée de son mari, dépose une plainte pour tentative de viol à la brigade de gendarmerie de Pété contre A. Sow, son beau-fils. Marié sans enfant, A. Sow sera placé sous mandat de dépôt, avant d’être déféré le 20 octobre. Jugé par la chambre criminelle du tribunal de grande instance de Saint-Louis, il a écopé de 5 ans de prison.

A. Sow a voulu violer sa belle- mère qu’il soupçonne de vouloir marier sa femme avec un autre. En effet, son infidélité ayant déstabilisé son ménage, il a fermé les yeux sur sa responsabilité, mettant tout sur le compte de sa belle-mère. Sa victime a déclaré avoir eu la peur de sa vie, lorsque le mari de sa propre fille a tenté de la violer.

N’économisant pas les détails, elle confie que ce jour-là, revenant des champs de son conjoint sans se soucier de rien, elle vivra un sale quart d’heure aux mains de son beau-fils, A. Sow, qu’il rencontrera près du marigot qu’il squatte à ses heures perdues. Armé d’un coupe-coupe, il la menace et lui intime de s’allonger. Essuyant un cinglant refus de la dame, il l’étrangle, la propulse à terre, s’assoit sur sa poitrine et tente de défaire son pagne. Se débattant avec énergie, F. Sow n’empêchera pas cependant A. Sow de violer son intimité avec ses doigts.

Déterminé à satisfaire sa libido, le jeune homme s’enhardit, tente d’aller plus loin. Sa belle-mère devra son salut à deux passants, D. et A. Sow. A la barre, le mis en cause déclare ne pas être en bons termes avec sa belle-mère qui projette de marier sa fille à un autre. Il dit n’avoir voulu qu’une séance d’explications avec F. Sow qui le taxe d’infidèle, passant tout son temps à reluquer les femmes qui viennent au marigot.

Dans son réquisitoire, le procureur a noté la constance des faits et une incohérence dans le discours de l’accusé qui, n’eût été l’intervention des deux témoins, allait réaliser son vil plan. Ayant requis sept ans, il a vu le juge condamner l’accusé à 5 ans de prison.

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