Révélations de Sonko – Mamadou Sy Albert : “Dans le fond, il n’a pas tort…”

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Ousmane Sonko a tenu un discours musclé vendredi 2 juillet lors d’une déclaration à la presse. Il dénonce les récentes lois contre le terrorisme. Le leader du parti Pastef accuse la France de “néocolonialisme”, et met de nouveau en garde le président Macky Sall contre une éventuelle candidature à un troisième mandat en 2024. Joint au téléphone par Senegal7, l’analyste politique Mamadou Sy Albert passe épluche la déclaration du principal opposant au régime.

D’entrée en matière, Mamadou Sy Albert a indiqué qu’Ousmane Sonko est dans son rôle d’opposant. Seulement, précise le journaliste, “ce qui est nouveau, c’est qu’il puisse sortir un relation entre une loi sénégalaise et qui a été votée récemment et ce lien avec ce qui s’est passé à l’étranger”. Une révélation qu’il qualifie d’inédit.

Vérité dans le fond

Dans la foulée, M. Sy assure que “dans le fond”, le leader du parti “n’a pas tort” parce que l’Angleterre tout comme les autres pays du Nord ont mené des luttes contre le terrorisme.

Bataille d’opinion 

Selon l’analyste politique, en établissant “particulièrement” le lien entre les Etats ayant subi le terrorisme et le Sénégal, Ousmane Sonko “ouvre une bataille d’opinion au sujet de la démarche du président Macky Sall”. La question étant de savoir si le chef de l’Etat a agi sous l’influence des pays Occidentaux particulièrement, la France ou non.

Impact sur la démarche de Macky Sall

Il souligne également que la sortie de l’opposant un “impact immédiat” en ce sens Ousmane Sonko agi sur la France qui “est aujourd’hui très inquiète en Afrique”. Et dire que le leader du Pastef / Les Patriotes a mis le doit là où ça peut faire mal à la France. Une stratégie qui peut “être payant comme ça peut le perdre.

Troisième mandat

L’autre impact, poursuit le journaliste, c’est par rapport à la candidature de Macky Sall. Sur ce, l’opposant a jugé nécessaire de préparer les sénégalais à la révolte contre le 3e mandat. “Il a trois objectifs : faire pression sur la France, sur le 3e mandat mais également préparer les sénégalais aux élections locales”, a-t-il conclu.

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